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L’agenda des deux candidats demain
Marine Le Pen et Emmanuel Macron continueront de multiplier les déplacements mardi, à 12 jours du second tour.
Marine Le Pen sera ainsi l’invitée de France Inter à 8h20. Elle tiendra une conférence de presse à 14h30 sur le thème de la démocratie. Elle sera, enfin, au journal télévisé de TF1, à 20h.
De son côté, Emmanuel Macron se rendra à Mulhouse puis Strasbourg.
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Julien Aubert: «En mon âme et conscience, je voterai blanc»

Député LR du Vaucluse, Julien Aubert refuse un «front républicain» en faveur d’Emmanuel Macron dont il critique le bilan, et annonce voter blanc au second tour.
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Emmanuel Macron accélère en se tournant vers sa gauche
Découvrez un extrait de notre récit, ci-après.
Emmanuel Macron s’efforce d’anticiper d’éventuels coups de campagne de son adversaire, voire d’être à l’initiative. Alors qu’en 2017 il avait attendu trois jours pour effectuer son premier déplacement, il s’est rendu dès lundi dans les Hauts-de-France, sur les terres de Marine Le Pen. «Je suis là, et bien là, et je suis décidé à me battre pour mes idées», a prévenu le président-candidat à Denain (Nord).
Ses conseillers veulent voir dans cette première étape une prise de risque, en décalage avec la visite de sa concurrente dans l’Yonne, où elle s’est hissée en tête dimanche. «On retrouve le Macron qu’on aime, cash, qui va au contact pendant que Le Pen fait campagne en chaussons, sur une terre facile pour elle», raille un conseiller de l’exécutif.
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Marine Le Pen prolonge sa stratégie de premier tour
Non loin d’une bourgeoise demeure de basse Bourgogne, à l’ombre de deux grands séchoirs à grains, Marine Le Pendevise sous un ciel printanier avec un couple d’agriculteurs d’environ 70 ans. «Je n’ai même pas 500 euros de retraite, mais je monte encore sur le tracteur», lâche fièrement Dominique Blanc, qui accueille, ce lundi, la finaliste de la présidentielle dans son exploitation de 220 hectares.
Une invitation rêvée pour la candidate, venue parler de l’inflation et de ses conséquences sur les agriculteurs, notamment. Un premier déplacement d’entre-deux-tours décidé à la dernière minute à Soucy, dans l’Yonne. Comme pour répondre à celui, le jour même, d’Emmanuel Macron sur les terres RN du Nord.
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Macron n’a «pas de fétichisme» sur l’âge de 65 ans pour le report de la retraite

Interpellé dans la ville de Denain, dans le Nord, Emmanuel Macron a dit ne pas avoir de «fétichisme» sur l’âge de 65 ans concernant le report de la retraite. «Si on doit se donner un horizon plus court (que 2030) pour bouger l’âge de référence ça peut faire partie des choses qu’on discute», a-t-il déclaré.
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VIDÉO – Interpellé à plusieurs reprise sur les retraites, Macron « voit l’inquiétude ». « Y a pas de fétichisme » sur les 65 ans dit-il, assurant que « si on doit se donner un horizon plus court (que 2030) pour bouger l’âge de référence ça peut faire partie des choses qu’on discute » pic.twitter.com/A5HapQHCNq
— Arthur Berdah (@arthurberdah) April 11, 2022 » data-script= »https://platform.twitter.com/widgets.js » data-title= »@arthurberdah » data-url= »https://twitter.com/arthurberdah/status/1513597027778707469″>
Jean-Luc Mélenchon veut retenir ses électeurs de voter Marine Le Pen
Cette fois, Jean-Luc Mélenchon a fait preuve de clarté. «Vous ne devez pas donner une voix à Marine Le Pen», a-t-il demandé, en le répétant… quatre fois, dimanche soir au Cirque d’Hiver. «Je le répète, parce que, quand je dis quelque chose, c’est parfois comme si je ne l’avais pas dit. Voilà, je crois que le message a été entendu», a-t-il expliqué. Pour sa troisième et dernière candidature à la présidentielle, l’Insoumis ne voulait pas gâcher sa sortie. Encore moins faire la même erreur qu’en 2017.
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Éric Zemmour : «Êtes-vous prêt pour la suite de notre belle aventure?»

Le candidat Éric Zemmour, qui a recueilli 7% des voix dimanche soir au premier tour de l’élection présidentielle, s’est dit motivé à «défendre la France». «Êtes-vous prêt pour la suite de notre belle aventure?», a-t-il demandé dans un tweet.
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Ce matin, je me suis réveillé avec une volonté de défendre la France intacte, une lucidité plus solide et un désir encore plus grand de vous servir. Êtes-vous prêts pour la suite de notre belle aventure ?
— Eric Zemmour (@ZemmourEric) April 11, 2022 » data-script= »https://platform.twitter.com/widgets.js » data-title= »@ZemmourEric » data-url= »https://twitter.com/ZemmourEric/status/1513603869925908488″>
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«C’est la bérézina», admettent les Verts

Les Verts ont toujours la «gueule de bois», après le score de 4,6% de leur candidat Yannick Jadot, en-dessous du seuil de remboursement maximal des frais de campagne, admet le membre du bureau exécutif Alain Coulombel à l’AFP. «C’est la bérézina, la chute est lourde» après les espoirs des municipales, a-t-il dit, avant une réunion du bureau exécutif du parti ce mardi.
Le ton d’EELV va très vite s’adoucir à l’endroit de LFI, prévoit Alain Coulombel, en vue des législatives. «LFI a fait des gros scores dans beaucoup de nos villes, ou dans les circonscriptions que l’on pensait pouvoir gagner. Je vois mal comment, si on veut quelques députés, on peut se passer d’un accord avec eux».
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Jean Lassalle annonce qu’il votera blanc au second tour

Jean Lassalle, qui a remporté 3,13 % des voix dimanche au premier tour de l’élection présidentielle, a indiqué lundi qu’il voterait blanc au second tour, sans choisir entre les deux finalistes Emmanuel Macron (LREM) et Marine Le Pen (RN).
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«Je laisse à toutes celles et ceux qui ont bien voulu me faire confiance leur libre-choix pour dimanche 24 avril. Quant à moi, personnellement, je voterai blanc», écrit dans un communiqué le député des Pyrénées-Atlantiques, arrivé en 7e position du 1er tour sous l’étiquette de son mouvement Résistons!, amassant plus d’un million de voix. «Il n’y a rien de plus choquant que de considérer les Français comme incapables de choisir par eux-mêmes», a-t-il ajouté.
Dans son communiqué, le député béarnais, qui se présentait à la présidentielle pour la deuxième fois (1,21% en 2017), a déploré que «des hommes et des femmes n’ont pas voté (dimanche) comme ils auraient aimé voter, contraints par le vote utile, le matraquage des sondages et l’inégalité de traitement des médias nationaux». Jean Lassalle sera candidat à un cinquième mandat consécutif de député lors des élections législatives des 12 et 19 juin.
À Lille, un local du Parti communiste vandalisé en représailles après le premier tour

La fédération communiste du Nord a indiqué avoir déposé plainte après que la porte d’entrée de son siège à Lille a été endommagée par des personnes reprochant au candidat communiste à la présidentielle Fabien Roussel d’avoir empêché la gauche d’arriver au second tour.
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L’incident a eu lieu dimanche vers 21h30, alors qu’une demi-douzaine de militants communistes étaient rassemblés au siège de la fédération, a précisé la secrétaire fédérale Karine Trottein, confirmant une information de France 3. «Peu après l’annonce des résultats (du premier tour de la présidentielle, NDLR), un groupe de personnes plutôt jeunes, ont tenté d’entrer de force, puis ils ont endommagé la porte d’entrée», a précisé Karine Trottein.
Ils ont insulté les communistes, leur reprochant d’avoir présenté un candidat à la présidentielle face à Jean-Luc Mélenchon, candidat de La France insoumise arrivé troisième, et non qualifié au second tour. La fédération du Nord, la plus importante du Parti communiste avec 2400 adhérents, a indiqué avoir également reçu des messages de menaces et d’insultes.
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Emmanuel Macron veut «parler aux classes populaires»

Le président-candidat, après une interview à nos confrères de BFMTV plus tôt dans la soirée, est retourné dans la ville de Denain, dans le Nord. Il a déclarer vouloir «parler aux classes populaires». «Ce qui m’intéresse, c’est de parler aux classes populaires. Il n’y pas d’idéal si on ne parle pas du réel», a-t-il avancé, tout en citant Jean Jaurès.
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Alice Coffin, élue écologiste de Paris, tacle Yannick Jadot

La conseillère écologiste de Paris Alice Coffin a dénoncé sur BFMTV ce soir «une médiocrité politique» dans la campagne de Yannick Jadot, ainsi qu’une «erreur de choix» de la part du candidat des Verts, battu avec moins de 5% des voix.
«Si mes mots sont aussi durs c’est que je pense aux militants. On est nombreux à être extrêmement en colère», a-t-elle aussi dit, avant d’avouer: «J’ai voté Jean-Luc Mélenchon.»
Elle a également déploré «l’appel aux dons» de Yannick Jadot dimanche soir, et pointant du doigt les équipes d’EELV. «Quand on conduit à une telle catastrophe, on doit prendre ses responsabilités.»
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Macron-Le Pen : l’histoire secrète d’un second tour programmé
Dans leur livre Le Tango des fossoyeurs , les journalistes du Figaro François-Xavier Bourmaud et Charles Sapin dévoilent comment les deux finalistes de 2017 ont manœuvré tout au long du quinquennat pour détruire «le vieux système» de la droite et de la gauche traditionnelles. Avec un objectif commun: se retrouver à nouveau face-à-face. Lisez notre grand récit.
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Le sénateur Républicain Bruno Retailleau votera blanc au second tour

Le membre de l’équipe de campagne de Valérie Pécresse et sénateur des Républicains Bruno Retailleau a indiqué ce lundi soir qu’il votera «blanc, car la droite n’est pas soluble dans le macronisme». Selon le quotidien régional Ouest-France, Bruno Retailleau a affirmé que la ligne LR est claire : «Aucune voix pour Marine Le Pen, aucun accord avec Emmanuel Macron.»
«Le groupe est totalement uni derrière la ligne de notre famille politique», a déclaré Bruno Retailleau à l’AFP à l’issue d’une réunion au Sénat lundi après-midi qui a duré deux heures et demie. «On ne peut pas voter Marine Le Pen, mais on laisse à chacun cette liberté de choix, soit de se servir du bulletin de vote d’Emmanuel Macron contre Mme Le Pen, ou bien de voter blanc. Moi je ne crois plus aux consignes de vote», a-t-il poursuivi.
Et de concéder: «Les résultats du premier tour de l’élection présidentielle sont un échec cinglant pour Les Républicains. Le temps viendra de tirer toutes les leçons de cet échec. Mais l’urgence est de sauvegarder l’unité des Républicains en vue des élections législatives, afin de constituer un contre-pouvoir indépendant.»
«Je voterai le 24 avril Emmanuel Macron», a annoncé de son côté Gérard Larcher dans un communiqué, défendant un choix qui correspond «aux valeurs» qu’il porte et à son «parcours».
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Stéphane Le Foll, cacique du PS, charge son parti

Le maire du Mans Stéphane Le Foll s’en est pris à l’initiative de plusieurs élus socialistes appelant à une refondation de la gauche. «1,8% et la même équipe continue et je note sans Anne Hidalgo. Tout cela sans aucune autocritique avec la seule volonté de garder un petit pouvoir au sein du parti socialiste», déplore-t-il, selon l’AFP.
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Macron sur la guerre en Ukraine: «Je n’irai pas à Kiev pour une visite d’ambassade»

«Je suis prêt à tout, (notamment) aller à Kiev», a réagi le président-candidat sur BFMTV ce soir après la visite surprise du premier ministre britannique Boris Johnson dans la capitale ukrainienne. «Mais je ne le ferai pas pour une visite d’ambassade, je veux que ce soit utile. J’ai fait tout ce que j’ai pu pour arrêter la guerre, et je protège les Français d’une extension de la guerre. Si nous arrivons à réenclencher le dialogue, alors peut-être une visite sera utile».
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«Madame Le Pen, c’est quelqu’un que je respecte», assure Macron
«Je condamne les idées de Mme Le Pen, mais c’est quelqu’un que je respecte», a déclaré le candidat Emmanuel Macron ce soir sur BFMTV, qui indique vouloir «parler à ses électeurs». Il a également indiqué avoir trouvé «déplacés» les commentaires à son encontre à l’issue du débat d’entre-deux tours en 2017.
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Emmanuel Macron va appeler tous les candidats pour «échanger»

Emmanuel Macron va appeler tous les candidats, pour les «féliciter» et «échanger», a-t-il indiqué sur BFMTV ce soir. «Si je veux rassembler, il faut écouter. Il y a des gens avec qui je n’ai pas de positions réconciliables. Hier, j’ai fait applaudir tous les candidats.»
«Je veux être le candidat qui parle à tout le monde. Le pays est fracturé, je suis très lucide. Il y a des choses que je n’ai pas assez entendu. Je ne pourrais pas faire et agir» sans écouter les autres candidats, a-t-il dit, évoquant qu’il tendrait la main, sur des sujets comme l’écologie. «Le front républicain n’est plus une réalité», a-t-il concédé. «Il faut qu’on puisse élargir et travailler dans le pays différemment.»
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Macron défend son «bilan social»
«On a d’abord fait la ristourne de 18 centimes, puis on a fait pression sur les marchés mondiaux. Je défends le bilan social sur ce sujet», a déclaré Emmanuel Macron sur BFMTV. «Malgré tout ce qu’on a fait, les gens disent « on ne vit pas assez bien de notre travail ». Je leur dis: « Le travailleur a le droit de bénéficier autant que l’actionnaire quand tout marche bien dans l’entreprise.« »
Le président-candidat veut d’ailleurs porter le plafond de la prime Macron à 6000 euros. «Cette prime a une force. Elle sera sans charge pour l’employeur et sans taxe pour le salarié».
«Madame Le Pen, c’est une démagogue», tacle Macron
Dans un entretien avec la Voix du Nord, Emmanuel Macron s’est attaqué à son adversaire Marine Le Pen. «Moi j’ai entendu madame Le Pen, un jour elle proposait aux Français de se vacciner, le lendemain elle était contre. Elle était pour soigner les Francais à l’hydroxychloroquine, ou pour les vacciner au vaccin Spoutnik. Madame Le Pen, c’est une démagogue. C’est quelqu’un qui dit aux gens ce qu’ils ont envie d’entendre au moment où ils veulent l’entendre», a-t-il taclé.
«Marine Le Pen c’est la candidate de la dépendance à la Russie.» (…) «Son projet est un projet de fracture de la société. Quand il y a encore quelques jours, elle dit qu’on n’aura plus le droit de porter le voile dans la rue, ce n’est pas la République.»
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Macron tente de rassurer sur sa réforme des retraites, se dit prêt à «discuter»

«Ce qui ronge notre territoire, c’est le chômage de masse. (Et) on n’a jamais autant baissé le chômage, on va continuer d’investir pour réindustrialiser», a avancé Emmanuel Macron sur BFMTV ce lundi soir.
Il a été invité à justifier son report de la retraite à 65 ans. «Je veux équilibrer le système de retraite et je veux, dès cet été au 1er juillet, indexer les pensions de retraite à l’inflation. Normalement, les retraités doivent attendre au 1er janvier 2023. Je veux aussi porter la retraite minimale à 1100 euros par mois», a assuré le président-candidat. «Il y a des salariés du privé qui partent à 63 ans et demi. Il y a des compatriotes qui ont eu des carrières hachées qui partent à 67 ans», a-t-il justifié, voulant «rééquilibrer».«On gardera le système de carrière longue» et de pénibilité. «Les personnes aux métiers les plus durs doivent partir plus tôt.»
«Si j’étais un démago et que je voulais me faire élire, je proposerai la retraite à 60 ans, mais comment on le finance», a-t-il taclé. «Je suis prêt à discuter du rythme et des bornes», a toutefois concédé le candidat. Il s’est dit ouvert à un référendum «pour quelque réforme que ce soit», y compris celle des retraites.
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Emmanuel Macron : «Le projet que je défends a été placé en tête, ce qui n’est pas évident pour un président sortant»

«Le projet que je défends a été placé en tête, ce qui n’est pas évident pour un président sortant», a déclaré sur BFMTV ce soir le président-candidat Emmanuel Macron, présent au second tour de l’élection présidentielle. Il en a profité pour tacler Marine Le Pen, dont le score a progressé par rapport au premier tour de l’élection présidentielle de 2017: «Elle n’était pas aux manettes, c’est facile (de progresser) en promettant (tout et son contraire)».
«Je regarde le pays et j’ai une responsabilité particulière. Je vois les fractures et les difficultés. Ma volonté est d’aller convaincre», a-t-il également affirmé.
Brigitte Bardot étrille Emmanuel Macron

Dans une lettre ouverte à Emmanuel Macron publiée lundi, Brigitte Bardot étrille le chef de l’État, coupable selon elle de passer des «sordides accords» avec «les chasseurs». Cette ardente défenseur de la cause animale y voit une «allégeance ignoble» et qualifie Emmanuel Macron de «Poutine de la nature et des animaux». «Puisque vous emmerdez les Français, ils devraient vous le rendre au centuple», écrit-elle encore.
lettre ouverte au Président Macron pic.twitter.com/w1c82DGD3k
— BRIGITTE BARDOT (@brigitte_bardot) April 11, 2022 » data-script= »https://platform.twitter.com/widgets.js » data-title= »@brigitte_bardot » data-url= »https://twitter.com/brigitte_bardot/status/1513532534415630336″>
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Pas d’apparition publique pour Mélenchon cette semaine
Jean-Luc Mélenchon ne devrait pas faire d’apparition publique cette semaine, prévoit l’un de ses amis proches auprès de l’AFP. «C’est le repos du maréchal en chef». L’art politique ne tolère de toute façon pas la dispersion, explique cette source.
«La grande leçon de la présidentielle, c’est la prime à l’expérience. Par exemple, Marine Le Pen a laissé passé la vague Zemmour avec un calme incroyable, et lui s’est épuisé à dire des conneries. C’est pareil pour nous avec Jadot et Hidalgo, qui voulaient tout dire sur tout».
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François Hollande devrait s’exprimer dans la semaine, après la débâcle d’Anne Hidalgo

L’ex-président François Hollande devrait s’exprimer dans la semaine après le résultat du premier tour de la présidentielle. François Hollande, dont la candidate Anne Hidalgo n’a réalisé que 1,7% des voix, avait clairement appelé en 2017 à voter Emmanuel Macron au second tour, pour contrer le «risque majeur» de voir Marine le Pen accéder à l’Elysée.
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Pour le Medef, le programme de Macron est «le plus favorable» pour l’économie

Le Medef a estimé lundi que le «programme d’Emmanuel Macron est le plus favorable pour assurer la croissance de l’économie et de l’emploi», tout en alertant «sur les conséquences de celui de Marine Le Pen» avant le second tour de l’élection présidentielle.
Le programme de la candidate du Rassemblement National «conduirait le pays à décrocher par rapport à ses voisins et à le mettre en marge de l’Union européenne», assure l’organisation patronale dans un communiqué. Son programme «dégraderait la confiance des acteurs économiques, réduisant ainsi les investissements et les créations d’emplois», juge le Medef, qui critique aussi sa «hausse très forte et non financée des dépenses publiques». L’organisation trouve que le programme économique d’Emmanuel Macron «comporte des lacunes» mais qu’il «est le plus à même de préparer la France aux défis de l’avenir en faisant le choix de la compétitivité et de la croissance durable».
Le Medef avait déjà soutenu Emmanuel Macron contre Marine Le Pen il y a cinq ans, tout en refusant de lui accorder un «blanc-seing». Son dirigeant d’alors, Pierre Gattaz, s’était dit prêt à faire de la «résistance» si Marine Le Pen était élue, la jugeant «extrêmement dangereuse par son programme économique et social». Pour le 24 avril prochain, l’organisation patronale lance un appel à aller voter et dit qu’elle «aura des exigences fortes pour que les partenaires sociaux et les entreprises soient réellement associés aux réformes dans un contexte nécessitant plus que jamais d’être à l’écoute des organisations représentatives».
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«Nous sommes prêts à gouverner», martèle Jordan Bardella

«Nous sommes prêts à gouverner. Ca fait trente ans que vous essayez les mêmes personnes au pouvoir. Même si vous êtes en désaccord avec nous, vous pouvez nous créditer de cette sincérité», a martelé sur BFMTV ce lundi soir le président du Rassemblement national et soutien de Marine Le Pen, Jordan Bardella.
Il a également distillé quelques mesures de la candidate nationaliste, comme la baisse de la TVA à 5,5% sur les produits de première nécessité. «Nous rendrons obligatoire l’étourdissement avant l’abattage en France, au nom de la (lutte contre la) souffrance animale», a-t-il aussi annoncé.
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À Nantes, la permanence d’EELV taguée et visée par des jets de projectiles

La permanence d’Europe Ecologie les Verts (EELV) à Nantes a été dégradée par des jets de projectiles et taguée du mot «traîtres», a constaté aujourd’hui une journaliste de l’AFP. «Ces agissements ont vraisemblablement eu lieu pendant la soirée électorale du premier tour de la présidentielle. Ils sont d’autant plus condamnables», a réagi EELV Pays de la Loire dans un communiqué.
Le mot «traîtres» a été tracé à la peinture bleue foncée sur la porte vitrée de la permanence. La vitrine a été brisée à l’endroit où était accrochée une affiche électorale. Les bris de verre masquaient le visage du candidat, Yannick Jadot. «EELV condamne avec vigueur cette attaque lâche et stupide, et a déposé plainte contre X», a fait savoir le parti.
Dimanche, le candidat écologiste est arrivé troisième à Nantes au premier tour de l’élection présidentielle, loin derrière Jean-Luc Mélenchon et Emmanuel Macron.
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Mélenchon se tourne vers l’avenir et veut faire fructifier sa domination à gauche
«Ici est la force»: Jean-Luc Mélenchon se tourne vers l’avenir, comptant peser dans l’entre-deux-tours et ne pas laisser passer l’occasion d’asseoir la domination de LFI sur la gauche.
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Mélenchon s’est en effet projeté vers l’avenir de la formation qu’il a bâtie en une décennie, «cette force immense construite de nos mains, tant de fois sous le mépris et les insultes». «Maintenant c’est à vous de faire», a-t-il lancé à ses troupes. Le député des Bouches-du-Rhône a prévenu: «Nous disons à tous ceux qui jusque-là n’ont pas voulu l’entendre, ici est la force, nous avons une stratégie, le pôle populaire, nous avons un programme, nous avons devant nous d’autres élections, nous tiendrons à chaque étape notre rang, réfléchissez-y».
Un avertissement très clair aux écologistes, socialistes et communistes, alors qu’Olivier Faure, le patron du PS, a appelé à une union de la gauche non-mélenchoniste. L’écart de 17 points entre Jean-Luc Mélenchon et le premier poursuivant à gauche, Yannick Jadot avec autour de 4,5%, peut conduire les Insoumis à retenter l’hégémonie, qu’ils avaient ratée après 2017.
Un proche confie que Jean-Luc Mélenchon pourrait cependant se présenter à la députation. «Je ne pense pas que ce sera à Marseille parce que c’est loin». Des rumeurs l’annoncent à Paris? Cette source répond: «Il y a de belles circonscriptions, notamment dans le nord-est, mais il y a un mélange de circonstances à respecter, ne pas écraser trop de pieds, savoir où on atterrit…» Une élection de Marine Le Pen à la présidence entraînerait quasi automatiquement une candidature du tribun, «contraint à tenir le rang de chef de l’opposition» après «l’effondrement de LREM», indique cet ami. Une majorité courte ou même une absence de majorité pour Emmanuel Macron serait aussi une circonstance possible pour se présenter.
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S’il ne redevient pas député, poursuit cette source, Jean-Luc Mélenchon prendrait d’ici quelques mois la présidence de l’Institut La Boétie, le think tank Insoumis, afin d’assouvir sa soif de transmission et de recherche intellectuelle. La succession du tribun à la tête de La France insoumise s’annonce complexe entre ses nombreux lieutenants. «On y arrivera tôt ou tard», a déclaré Adrien Quatennens sur France Inter. Il a ajouté: «Et le plus tôt sera le mieux».
Ségolène Royal sur la défaite de Mélenchon: «Ceux qui ne se sont pas désistés portent une lourde responsabilité»

Ségolène Royal, qui avait qualifié le vote pour Jean-Luc Mélenchon de «vote utile», a réitéré ce lundi soir sur BFMTV son ressentiment envers les candidats de gauche, qui ont selon elle privé l’Insoumis d’un second tour. «J’en veux (à Fabien Roussel, Anne Hidalgo et Yannick Jadot). Ceux qui ne se sont pas désistés, qui ne se sont pas retirés, portent une lourde responsabilité», a-t-elle dit.
Et de railler: «En plus ils sont en dessous du seuil de 5% donc ils ne se feront pas rembourser.»
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Présidentielle 2022 : dans le Nord, Emmanuel Macron parle à la gauche pour assécher le RN
Une région anciennement de gauche, devenue un fief du Rassemblement national, aujourd’hui présidée par la droite. Dans les Hauts-de-France lundi, pour son premier déplacement d’entre-deux-tours, Emmanuel Macron a voulu donner le ton de sa stratégie des quinze jours à venir. Elle consiste notamment à ressusciter le «en même temps», en allant chasser sur les terres de Marine Le Pen pour tenter de récupérer le vote des classes populaires. «Je veux évidemment parler à tous (les) électeurs, et je veux même convaincre nos compatriotes qui ont voté pour le Front national ou qui se sont abstenus, de venir me rejoindre», a lui-même reconnu le président-candidat lors d’un point presse sur la place de la mairie de Denain (Nord).
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Marine Le Pen rappelle qu’elle ne souhaite pas sortir de l’Union européenne

En déplacement dans l’Yonne, Marine Le Pen a déclaré : «Je ne vais pas sortir de l’Union européenne, ça n’est pas mon objectif. Le Président fait des procès d’intention qu’il ne fonde sur rien. Par contre, je souhaite faire évoluer cette structure européenne. Je l’ai dit, vous le savez, je le dis depuis des années, nous souhaitons une alliance européenne des nations libres et souveraines. Une Europe des coopérations librement consenties. Une Europe qui ne force pas des pays à accepter des mesures qui vont à l’encontre des intérêts vitaux de leur souveraineté ou de leur peuple. On peut souhaiter rester dans une structure européenne, mais ne pas être dans un marché européen».
Emmanuel Macron répond à Marine Le Pen sur le pouvoir d’achat

À Denain dans les Hauts-de-France, Emmanuel Macron répond à distance à Marine Le Pen qui reproche au gouvernement de ne «dire ce qui nous attend demain». «Sur le pouvoir d’achat, si on n’avait pas agi, vous paieriez le gaz 140% de plus et l’électricité 100% de plus», a lancé le Président. «On a déjà protégé les gens contre des hausses massives, sur les prix à la pompe, sur le gaz… On va continuer tant que les prix s’envolent, mais la vraie réponse c’est que le travail paye. Qu’on puisse recréer des usines et des entreprises, c’est ce qu’on va faire à Denain», a rétorqué le président de la République.
Présidentielle: la Licra et SOS Racisme appellent à voter Macron

La Ligue internationale contre le racisme et l’antisémitisme (Licra) et SOS Racisme appellent lundi à voter pour Emmanuel Macron, au second tour de l’élection présidentielle, pour «faire barrage» à Marine Le Pen. Dans un communiqué, la Licra «s’alarme d’une configuration électorale qui rend possible une victoire de l’extrême droite au second tour». Sa victoire «signifierait (…) un basculement autoritaire, l’institutionnalisation de la discrimination, la libération de la xénophobie et du racisme ainsi que des alliances internationales mortifères», ajoute l’association anti-raciste.
#Presidentielles2022 L’appel à ne pas voter Le Pen ne suffit pas: il ne peut être question de s’abstenir ou de voter blanc. Il nous faut préserver la République et la démocratie, par-delà les désaccords et les divisions. Le 24 avril, votez Emmanuel Macron!https://t.co/Cm0WcPO98f
— Licra (@_LICRA_) April 11, 2022 » data-script= »https://platform.twitter.com/widgets.js » data-title= »@_LICRA_ » data-url= »https://twitter.com/_LICRA_/status/1513486618874859529?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1513486618874859529%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.bfmtv.com%2Fpolitique%2Felections%2Fpresidentielle%2Fen-direct-resultats-presidentielle-macron-et-le-pen-qualifies-pour-le-second-tour-melenchon-finit-troisieme_LN-202204110016.html »>
Refusant «le scénario du pire et de la terre brûlée», la Licra estime en outre que «l’appel à ne pas voter Le Pen ne suffit pas: dans le rapport de force actuel, il ne peut être question de s’abstenir ou de voter blanc». «Il nous faut préserver la République et la démocratie, par-delà les désaccords, les frustrations et les divisions», ajoute-t-elle, appelant donc «à voter pour Emmanuel Macron le 24 avril, seule possibilité pour faire barrage au Rassemblement national».
Dans un communiqué distinct, SOS Racisme met en garde contre «le danger de l’extrême droite (…) réel et (que) nul ne saurait (…)ignorer». «L’extrême droite n’est en aucun cas un camp comme un autre car il est le camp du racisme, de la violence et du crime», estime l’association. Son élection, c’est «l’assurance de la mise en place d’un « Apartheid à la française ». Ce sont les discriminations légalisées en droit et encore plus dans les faits», selon elle. «Nous appelons chacune et chacun à faire barrage à Marine Le Pen au second tour (…) en se saisissant du seul bulletin à disposition pour le faire: celui d’Emmanuel Macron», ajoute-t-elle.
Emmanuel Macron au JT de TF1 demain et Marine Le Pen mercredi

Le président de la République Emmanuel Macron sera mardi 12 avril à 20 heures sur le JT de TF1, où il répondra aux questions de Gilles Bouleau et d’Anne-Claire Coudray. Marine Le Pen y sera le lendemain soir, mercredi 13 avril, dans les mêmes conditions.
🗣️Ce mardi 12/04 et ce mercredi 13/04, Emmanuel Macron (@EmmanuelMacron) & Marine Le Pen (@MLP_officiel) seront les invités exceptionnels du JT de #LE20H
📺Ils répondront en #direct sur le plateau aux questions de @GillesBouleau & @ACCoudray sur @TF1 pic.twitter.com/RTBuZuWWG9
— TF1Info (@TF1Info) April 11, 2022 » data-script= »https://platform.twitter.com/widgets.js » data-title= »@TF1Info » data-url= »https://twitter.com/TF1Info/status/1513471935216242693?ref_src=twsrc%5Etfw%7Ctwcamp%5Etweetembed%7Ctwterm%5E1513471935216242693%7Ctwgr%5E%7Ctwcon%5Es1_&ref_url=https%3A%2F%2Fwww.leparisien.fr%2Felections%2Fpresidentielle%2Fpresidentielle-en-direct-pour-emmanuel-macron-et-marine-le-pen-la-campagne-de-lentre-deux-tours-commence-11-04-2022-SDAEXT6ZVZEWLAJWYQS25NY7SA.php »>
Présidentielle 2022 : le vote des catholiques se déplace plus à droite

Le vote des Français catholiques s’ancre de plus en plus à l’extrême droite, selon un sondage réalisé dimanche 10 avril 2022 par l’Ifop pour La Croix , au premier tour de l’élection présidentielle. Au total, les candidats Marine Le Pen (RN), Éric Zemmour (Reconquête) et Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France) totalisent ainsi 40% du vote des catholiques. En même temps, un vote catholique à gauche demeure (21% du total des candidats de gauche), avec une étonnante percée du candidat Jean-Luc Mélenchon chez les seuls pratiquants réguliers (19%).
» Retrouvez notre article dans Le Figaro.
Marine Le Pen est arrivée à Thorigny-sur-Oreuse dans l’Yonne

Marine Le Pen vient d’arriver à Thorigny-sur-Oreuse dans l’Yonne pour parler agriculture, inflation et pouvoir d’achat. «On est face à un mur que le gouvernement cherche à atténuer mais sans dire ce qui nous attend le lendemain de l’élection», a-t-elle lancé à un agriculteur. Elle se dit particulièrement inquiète de l’augmentation des prix de l’alimentation : «Il y a un autre nuage noir qui arrive sur la tête des Français, qui va être l’inflation des prix de l’alimentation, qui s’est fait sentir depuis l’arrivée d’Emmanuel Macron.» Marine Le Pen souhaite des mesures urgentes pour anticiper l’inflation aggravée par la guerre en Ukraine.
Marine Le Pen fait son premier déplacement d’entre deux tours. Décidé à la dernière minute à Soucy, dans l’Yonne. Sur le thème de l’inflation et du pouvoir d’achat des agriculteurs. Continuant sa stratégie déjà adoptée au 1er tour@Le_Figaro pic.twitter.com/2Lep0wIPvZ
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À VOIR AUSSI – 2022: en déplacement dans l’Yonne, «Marine Le Pen essaie de séduire la France des actifs», analyse William Thay
Présidentielle: Hidalgo/Pécresse, retour douloureux aux affaires locales
Balayées au premier tour de l’élection présidentielle, au niveau national comme dans leur fief, les candidates PS et LR Anne Hidalgo et Valérie Pécresse vont devoir gérer un retour délicat à leur mandat local, avec encore 4 et 6 ans d’exercice.
Un «score absolument incroyable», commente un de ses adjoints. La maire de Paris Anne Hidalgo a rassemblé dimanche sur son nom 22.900 voix dans la capitale, deux ans après avoir été largement réélue avec près de 225.000 suffrages (48%). Soit dix fois moins. Avec un famélique 2,17% dans la ville qu’elle dirige depuis 2014, la candidate socialiste a fait à peine mieux qu’au niveau national, où elle est arrivée 10e sur 12 candidats avec 1,75% des voix… «On a été totalement broyés par le vote utile» en faveur de Jean-Luc Mélenchon ou d’Emmanuel Macron, estime Rémi Féraud, chef de file des élus socialistes parisiens, qui rejette toute «interprétation municipale» du scrutin. Ce score désastreux «était attendu» après une campagne qui n’a jamais décollé, souligne ce sénateur proche d’Anne Hidalgo. «Celui de Pécresse l’était moins» mais la candidate LR est finalement «victime du même phénomène».
Créditée de 17-18% des voix en janvier, la présidente de la région Ile-de-France Valérie Pécresse n’a cessé de baisser ensuite, pour terminer sous la barre des 5% synonyme de non-remboursement de frais de campagne. Elle fait à peine mieux dans son bastion francilien (6,20%), moins d’un an après une réélection triomphale (46%) dans une quadrangulaire pourtant risquée. Dans son département des Yvelines, Valérie Pécresse dépasse à peine 8%. Anne Hidalgo, elle, reste sous la barre des 3% dans tous les arrondissements parisiens, même dans le XIe où elle est élue… «Son score la fragilise à Paris», estime le député macroniste Pierre-Yves Bournazel. «Il va y avoir une fragilisation incontestable pour l’une comme pour l’autre», abonde le directeur de l’Ifop Frédéric Dabi, pour qui «deux défaites aussi cinglantes, historiques» n’entament pas leur «légitimité constitutionnelle» mais bien leur «crédibilité» politique.
Présidentielle 2022: Marine Le Pen aborde le second tour sous de meilleurs auspices qu’en 2017
Pari réussi. Pour la seconde fois de sa carrière politique, Marine Le Pen est qualifiée au second tour de l’élection présidentielle. Une nouvelle fois face à Emmanuel Macron. Les Français ont porté la présidente du Rassemblement national, avec 23,15% des voix selon les résultats publiés par le ministère de l’Intérieur, plus haut qu’en 2017 mais 4,2 points derrière le président-candidat arrivé en tête. Une performance mettant fin à sept mois d’une campagne particulièrement agitée. Largement rythmée par la concurrence inédite que lui a disputée, dans les rangs nationalistes, l’ancien essayiste Éric Zemmour. Lui qui se sera accaparé nombre de ses thèmes fondamentaux, plusieurs de ses cadres, mais finalement peu de ses électeurs.
» Retrouvez l’analyse de Charles Sapin, journaliste politique au Figaro.
«Emmerder les non-vaccinés» : «Je l’ai dit de manière « affectueuse »», répond Emmanuel Macron

Interpellé par une habitante à Denain sur la polémique «emmerder les non-vaccinés», Emmanuel Macron répond avoir dit cette phrase «de manière « affectueuse »». Selon lui, il faut la remettre dans le contexte : «Un de mes prédécesseurs, Georges Pompidou, disait on n’est pas là pour emmerder les Français. On met des contraintes, je suis un peu là pour essayer d’emmerder ceux qui ne sont pas vaccinés», a-t-il expliqué, ajoutant : «Ce n’est pas une insulte».
Présidentielle: bataille sur le terrain entre Macron et Le Pen avant un duel incertain

Emmanuel Macron interpellé sur les retraites dans le Nord, Marine Le Pen dans l’Yonne pour parler pouvoir d’achat: le président candidat et sa rivale d’extrême droite ont engagé lundi la bataille sur le terrain avant le duel incertain du second tour de la présidentielle, en tentant d’attirer des nouveaux électeurs de gauche.
Arrivé en tête dimanche avec 27,84% des voix, plus de quatre points devant la candidate RN (23,15%), Emmanuel Macron est retourné rapidement en région, après une campagne de premier tour jugée trop légère, avec peu de déplacements et un seul grand meeting. Il est depuis la mi-journée en terres lepénistes à Denain (Nord) Sa rivale RN a annoncé un déplacement surprise dans l’Yonne lundi après-midi avec comme thématique «pouvoir d’achat et inflation, conséquences sur les agriculteurs».
Les finalistes de la présidentielle ont absolument besoin d’élargir leur base électorale du premier tour, notamment à gauche. Mais «il ne faut pas donner une seule voix à Madame Le Pen!», a insisté dimanche soir Jean-Luc Mélenchon, arrivé 3e avec 21,95% des voix. Lundi, les Républicains ont voté une motion estimant qu’au second tour, «aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen» dont «le projet politique et économique nous conduirait au chaos», a assuré le président de LR Christian Jacob.
«Je vais m’abstenir, je ne vais pas voter»: à Saint-Denis, fief mélenchoniste, les électeurs indécis pour le second tour
Emmanuel Macron souhaite enrichir son «projet»

Il avait promis de partir «à la castagne» sans tarder pour le second tour: Emmanuel Macron a choisi de reprendre sa campagne lundi dans les Hauts-de-France, sur des terres populaires qui ont voté massivement Marine Le Pen au premier tour. Le président-candidat a été accueilli aux quelques cris de «Anti-Macron!» ou «Macron démission», auxquels ses partisans ont répondu «Macron président!», à Denain (Nord), où la candidate du RN, député de la région, a recueilli 41% des suffrages dimanche.
«Est-ce qu’on a répondu assez vite et fort ? Non. Mais est-ce qu’il faut le repli ? Non plus», a-t-il indiqué, ajoutant être venu «expliquer la réponse sociale» de son projet. «Comme il n’y a plus de front républicain, je ne peux pas faire comme s’il existait», a-t-il dit, ajoutant vouloir «convaincre» et «compléter», «enrichir» son projet avec une «méthode nouvelle».
Auparavant, il a discuté avec les 150 habitants massés derrière des barrières, aussitôt interpellé sur le pouvoir d’achat, la retraite à 65 ans ou la santé. Une électrice, qui a crié «Marine», lui reproche de «ne pas savoir ce que c’est d’être ouvrier. On en est malade de votre réforme, il faudra un déambulateur pour travailler!». «Il répond en citant ses mesures pour le pouvoir d’achat.» «Dire que je n’ai rien fait pour Denain, c’est faux».
Emmanuel Macron: « Mon projet doit être enrichi, notamment sur l’écologie » pic.twitter.com/ILOqugPcCX
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Pour Le Pen, «l’expérience d’il y a cinq ans va être très utile»

En parallèle de la prise de parole d’Emmanuel Macron à Denain, Marine Le Pen s’exprime depuis son QG. D’après elle, l’expérience «d’il y a cinq ans va être très utile» : «Nous sommes arrivés dans le cadre de ce second tour sans avoir perdu notre sérénité, notre calme, notre détermination, la conviction absolue que nous pouvons gagner cette élection présidentielle. Je crois que les résultats d’hier nous l’ont très largement démontré», a commencé la candidate.» «Nous abordons ce second tour avec une expérience, celle d’il y a 5 ans qui évidemment va être très utile», a-t-elle continué.
Marine Le Pen a annoncé la tenue d’une conférence de presse mardi 12 avril sur sa «vision pour la revitalisation de la démocratie» et sa «manière de gouverner».
Emmanuel Macron constate «que les deux grandes formations du front républicain se sont effondrées»

À Denain, Emmanuel Macron continue: «Je constate que les deux grandes formations du front républicain se sont effondrées, ce n’est pas ma responsabilité, c’est le choix des électeurs», a-t-il affirmé en parlant du PS et des LR. Il a ajouté: «Ça devrait toujours être de ma faute. Il y a cinq ans, c’était impossible que je gagne, là je devais forcément disparaître. Non, je suis là, et je suis décidé à me battre. Ce n’est pas de ma faute si d’autres s’effondrent. Je le regrette car je pense que c’est toujours mieux qu’il y ait des forces d’opposition dans le champ républicain».
Emmanuel Macron à Denain : «Je veux convaincre nos compatriotes qui ont voté pour le Front national ou se sont abstenus de venir me rejoindre»

En déplacement dans les Hauts-de-France pour défendre son bilan, Emmanuel Macron a annoncé vouloir «convaincre» les Français «qui ont voté pour le Front national ou se sont abstenus de venir (le) rejoindre». «Je suis président de tous les Français», a déclaré Emmanuel Macron à Denain, affirmant que Marine Le Pen ne «sera pas la présidente de tous les Français».
«Je veux être le candidat qui parle à tous les Françaises et les Français (…) Je veux convaincre nos compatriotes qui ont voté pour le Front national ou se sont abstenus de venir me rejoindre», a-t-il encore déclaré.
«Aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen», déclare le président des Républicains

«Les Républicains ne sont ni fongibles dans le lepénisme, ni le macronisme», a déclaré Christian Jacob, président des Républicains, donnant ainsi la position du parti face au duel entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen. Les Républicains ont voté une motion estimant qu’au second tour de la présidentielle, «aucune voix ne peut se porter sur Marine Le Pen» dont «le projet politique et économique nous conduirait au chaos», a déclaré le président de LR.
Dimanche soir, la candidate LR Valérie Pécresse avait appelé à voter Emmanuel Macron pour le second tour, afin de faire barrage au Rassemblement national.
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Résultats définitifs : 27,84% pour Macron, 23,15% pour Le Pen

Le ministère de l’Intérieur publie enfin les résultats définitifs pour ce premier tour de la présidentielle. Emmanuel Macron est arrivé en tête avec 27,84% des exprimés, devant Marine Le Pen (23,15%) qu’il retrouvera au second tour.
Jean-Luc Mélenchon, lui, est définitivement éliminé malgré ses 21,95%.
L’abstention a atteint 26,31% des inscrits, soit le plus haut niveau pour un premier tour d’une présidentielle après le 28,4% de 2002.
Marine Le Pen (RN) est arrivée en tête dans 20.036 communes, et Emmanuel Macron (LREM) dans 11.861 communes, sur un total de 35.080 communes.
Hidalgo en 7e position à Paris, Zemmour plébiscité en Russie… Les chiffres marquants du premier tour

Certains déplorent des résultats courus d’avance, mais ce premier tour de présidentielle a présenté son lot de résultats insolites ou imprévus. Dans sa propre ville de Paris, où la maire avait obtenu 48% des suffrages en 2020, qui eût cru qu’Anne Hidalgo obtiendrait le score minime de 2,18%, en 7e position ? Qui pensait que Versailles serait la seule ville des Yvelines où Valérie Pécresse performerait ? Ou qu’à Moscou, les expatriés plébisciteraient majoritairement Éric Zemmour ?
» LIRE NOTRE ARTICLE : Hidalgo 7e à Paris, Zemmour plébiscité en Russie… Les chiffres marquants du premier tour
Présidentielle 2022 : pour qui voteront les électeurs de Mélenchon, Zemmour et Pécresse
Ils étaient douze, et ils ne sont plus que deux. Le second tour de l’élection présidentielle, match retour entre Emmanuel Macron et Marine Le Pen, s’annonce serré. Bien plus serré qu’en 2017, où la candidate de l’ex-Front national n’avait obtenu que 33,90% des suffrages exprimés, contre 66,10% pour l’ancien ministre de François Hollande. Soit un écart de près du simple au double. Mais cette fois-ci, les différents électorats sont bien plus écartelés.
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Mélenchon veut faire fructifier sa domination à gauche
«Ici est la force»: Jean-Luc Mélenchon se tourne vers l’avenir, comptant peser dans l’entre-deux-tours et ne pas laisser passer l’occasion d’asseoir la domination de LFI sur la gauche. La consigne passée dimanche soir par le troisième homme du premier tour (près de 22% des voix) est la même qu’en 2017: «Il ne faut pas donner une seule voix à Mme Le Pen». Le tribun a particulièrement insisté sur ce point, échaudé par les procès en ambiguïté qui lui avaient été faits il y a cinq ans. Une consultation va être organisée auprès des 320.000 parrains en ligne de Jean-Luc Mélenchon, pour décider entre consigne de vote blanc et de vote Emmanuel Macron.
Mais Manuel Bompard, directeur de campagne, a semblé inciter le président sortant à draguer l’électorat insoumis, que des études disent partagé. «Si Macron veut convaincre nos électeurs, qu’il travaille», a-t-il confié à des journalistes depuis le Cirque d’hiver à Paris dimanche soir. En direction d’un renoncement du passage de l’âge de départ à la retraite à 65 ans, par exemple. Mais Jean-Luc Mélenchon ne souhaite pas se focaliser, et potentiellement s’enliser, sur le choix d’entre-deux-tours, sujet propice aux reproches du reste de la gauche, qui a appelé clairement à glisser un bulletin Macron le 24 avril. Il s’est plutôt projeté vers l’avenir de la formation qu’il a bâtie en une décennie, «cette force immense construite de nos mains, tant de fois sous le mépris et les insultes». «Maintenant c’est à vous de faire», a-t-il lancé à ses troupes.
Présidentielle 2022 : découvrez la physionomie du vote par commune

Le président sortant avait su créer la surprise lors du précédent scrutin, notamment sur la promesse d’un renouvellement de la classe politique. Après un quinquennat marqué par des crises majeures (gilets jaunes, crise sanitaire, conflit en Ukraine), difficile de dresser son bilan à la tête du pays. Lors d’une campagne atypique, Emmanuel Macron a choisi de conserver une posture présidentielle jusqu’au dernier moment, quitte à donner le sentiment de fuir la confrontation avec les autres candidats. A posteriori, un pari risqué qui s’est constaté jusque dans les derniers sondages avec un écart qui n’a cessé de fondre avec sa principale rivale, Marine Le Pen.
» Retrouvez les cartes détaillées des résultats par candidat, mises à jour au fur et à mesure de l’avancement du dépouillement.
Présidentielle: enquête ouverte après les violences dimanche à Rennes

Le parquet de Rennes a annoncé lundi avoir ouvert une enquête de flagrance après les violences et les dégradations qui ont eu lieu la veille au soir dans le centre de cette ville, après l’annonce des résultats électoraux. Cette enquête ouverte dès dimanche soir «vise les chefs de dégradations graves portant sur des biens d’intérêt public et biens privés lors de manifestation sur la voie publique», a indiqué à l’AFP le parquet de Rennes, précisant que la peine encourue était de cinq ans et 75.000 euros d’amende. Selon le parquet, «diverses dégradations ont été commises durant la soirée» au centre de la métropole bretonne.
Peu après l’annonce des résultats, environ 500 personnes, essentiellement des jeunes, encagoulés pour certains, ont monté des barricades, dégradé des devantures de banques, cassé des vitrines de commerces ou d’abribus, ou ont encore tagué de nombreux murs, a constaté un journaliste de l’AFP. Parmi les tags inscrits figuraient «La jeunesse emmerde le fascisme national, Le Pen dynastie fasciste», «Brûle la droite», «guerre sociale». Les manifestants ont également scandé des slogans anti-capitalistes et hostiles à l’extrême droite. «En cinq ans, Macron il a tout cassé et là on le refout au 2e tour… Nous ça nous fout la rage et on n’a que ça pour s’exprimer: le feu et casser des trucs», a déclaré Youri (prénom modifié à sa demande), un des manifestants, âgé de 21 ans à une journaliste de l’AFP. «Il faut des mesures qui correspondent à ce que les gens veulent et pas seulement une classe supérieure qui impose sans arguments… Et de faire le jeu de l’extrême droite à chaque tour d’élection ça ne marche plus et les gens ils ne veulent plus de ça», a déclaré Roxane, une manifestante âgée de 21 ans.
La Cnil enquête après des SMS de Reconquête aux Français de confession juive
La Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil) a ouvert une instruction après un démarchage par SMS du parti d’Éric Zemmour ciblant des Français de confession juive, a indiqué lundi le gendarme français des données personnelles, confirmant une information de BFMTV.
Un SMS signé du nom du candidat a été envoyé vendredi, avant le premier tour de la présidentielle, à «des milliers de téléphones
…. à suivre
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