Jean-Luc Mélenchon
Les négociations pour une coalition électorale ont été suspendues côté PS après que plusieurs figures socialistes ont dénoncé un rapprochement « inacceptable », synonyme de « mort » pour leur parti.
Un parti au bord de l’implosion. Le Parti socialiste a « suspendu », vendredi 29 avril, les négociations en cours avec La France insoumise en vue d’un accord pour les élections législatives des 12 et 19 juin prochains. Une décision censée apaiser les quelques élus, cadres et figures historiques du parti, qui fustigent les discussions avec la formation de Jean-Luc Mélenchon. A seulement quelques semaines des législatives, ces dissensions menacent l’union de la gauche et le PS lui-même, menacé de scission.
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Forte de son score au premier tour de l’élection présidentielle (21,95% des suffrages exprimés), La France insoumise a proposé, via son Union populaire, « douze marqueurs » de discussion pour faire converger les formations de gauche vers un accord électoral. Une main tendue vers le Parti socialiste, Europe-Ecologie-Les Verts, le Parti communiste français ou encore le Nouveau parti anticapitaliste.
Après s’être en partie aligné sur le programme de Jean-Luc Mélenchon, comme le précisait un document publié jeudi, le PS prend désormais ses distances et dit avoir besoin de plus de gages pour continuer à négocier. « Nous souhaitons parvenir à un accord de toute la gauche et des écologistes (…) Mais pour y parvenir cela suppose une vraie logique partagée. Il faut rompre avec toute logique hégémonique et accepter la pluralité. A ce stade nous n’en avons pas la garantie », a écrit la direction du PS vendredi dans un message interne, dont franceinfo a pu consulter une copie.
Faut-il voir dans cette suspension un besoin de temps pour s’accorder en interne ? Après la douche froide du premier tour de la présidentielle (1,7% des voix, le pire score du PS à ce scrutin), la formation dirigée par Olivier Faure traverse une zone de fortes turbulences. La perspective des législatives, un temps perçue comme « un outil de reconstruction » par le sénateur socialiste Patrick Kanner, crée à l’inverse d’intenses débats sur des points capitaux comme la place de la France ou sein de l’Union européenne ou le système de retraite.
Dans le document publié vendredi, le PS opère en effet un léger changement de cap à propos de l’UE. « La mise en œuvre du programme que nous construisons conduira nécessairement à des tensions (…) et à ne pas respecter certaines règles », écrit la direction du parti, avant de se justifier : « Nous ne serons ni les premiers ni les derniers à le faire, en France comme en Europe. » Une déclaration qui ne passe pas pour l’ancien président socialiste, François Hollande, car elle remettrait en cause « les fondements de l’engagement socialiste ».
Alliance à gauche ? ➡️ « Ça voudrait dire que le prochain gouvernement serait amené à m
…. à suivre
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