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GRAND RÉCIT – Président-candidat, candidat-président, le chef de l’État n’a cessé de jouer l’ambiguïté. Le prestige de sa fonction le plaçait au-dessus de ses adversaires au risque de se lancer tardivement.
Le maître des horloges a déréglé sa montre. La petite aiguille indique le président mais c’est le candidat qu’on voit. La grande pointe sur le candidat mais c’est le président qui apparaît. Tout au long de sa campagne, Emmanuel Macron n’a cessé de jouer l’ambiguïté. Pour conserver le plus longtemps possible le prestige de la fonction et se placer en surplomb de ses adversaires. Les circonstances l’y ont aidé. Un peu d’habileté tacticienne aussi.
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Dès le début de la précampagne, il fixe une borne: le 19 janvier 2022, date du discours inaugural de la présidence française de l’Union européenne. C’est en président qu’il veut se présenter devant le Parlement de Strasbourg pour donner du poids à la parole de la France. Il y a la crise sanitaire aussi. Un nouveau variant menace de déferler sur le pays. Il faut rester aux commandes. «Président jusqu’au dernier quart d’heure», comme il dit. Ce qui ne l’empêche pas de se comporter en candidat. Dès la rentrée de septembre, avec un déplacement de trois…
…. à suivre
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