Ce live est à présent terminé, merci de l’avoir suivi avec nous. La campagne s’achevant à minuit, on vous retrouve dimanche matin pour vivre ensemble le jour du scrutin et les résultats à 20 heures !
19h34 : Jean Castex restera à Matignon la semaine prochaine si Macron gagne
Interrogé sur la présence de Jean Castex la semaine prochaine et jusqu’au 1er mai au moins, Emmanuel Macron a répondu par l’affirmative, lors de son ultime déplacement de campagne à Figeac, dans le Lot. « Oui ! », a-t-il dit à des journalistes, « parce que d’abord il faut une transition et que c’est un homme formidable, qui a fait un boulot extraordinaire ».
« Il est important que dans ce contexte de guerre et de tension très forte sur le pouvoir d’achat, il puisse y avoir une gestion des affaires courantes très réactive, car il pourrait y avoir des mesures d’urgence qu’il faudra prendre dans les prochains jours. Il faut de la continuité », a-t-il précisé sur BFM-TV, tout en insistant qu’il fallait d’abord attendre le résultat dimanche soir du second tour de la présidentielle qui l’oppose à Marine Le Pen.
Le Premier ministre avait annoncé qu’il présenterait sa démission et celle de son gouvernement « dans les jours qui suivent » une éventuelle réélection d’Emmanuel Macron. Un gouvernement, même démissionnaire, peut continuer à gérer les affaires courantes jusqu’à la nomination d’un nouveau.
19h21 : Marine Le Pen a prévu un défilé en cas de victoire
En cas de victoire dimanche, l’équipe de Marine Le Pen a prévu que la candidate irait rejoindre près de Paris à Boulogne-Billancourt les 13 bus de sa campagne floqués à son effigie. Ils convergeront d’abord vers l’Arc de Triomphe puis la place de la Concorde. « C’est pour symboliser la victoire et la Concorde », explique le directeur adjoint de la campagne Jean-Philippe Tanguy.
19h07 : Macron garde l’avantage dans les derniers sondages
Selon l’institut Elabe pour BFMTV/L’Express/SFR, qui prévoyait un résultat très serré après le premier tour de 52 %-48 %, l’écart entre le président sortant et la candidate d’extrême droite s’est progressivement creusé pour atteindre 55,5 % contre 44,5 % dans sa dernière enquête réalisée du 21 au 22 avril auprès de 1.800 personnes. Dans le rolling quotidien Ifop-Fiducial pour LCI/Paris Match/Sudradio, Emmanuel Macron a cédé un peu de terrain pour se situer à 55 %, cédant un demi-point par rapport à la veille face à Marine Le Pen qui en gagne également un demi. Comme les autres sondages, cette enquête tend à indiquer que le débat de mercredi soir n’a pas eu d’impact significatif sur l’opinion.
18h53 : Pour Macron, Marine Le Pen « est la candidate d’un clan, pas du peuple »
Emmanuel Macron, invité sur BFMTV ce vendredi, a estimé que Marine Le Pen « est la candidate d’un clan, pas du peuple », agacé que la candidate d’extrême droite lui reproche de « ne pas aimer les Français ».
18h44 : Les discussions à gauche « avancent mieux que ce que je pensais », se réjouit Mélenchon
« Les discussions avancent mieux que ce que je pensais », s’est réjoui vendredi Jean-Luc Mélenchon à propos des tractations sur un accord à gauche en vue des législatives de juin, qui doit s’appuyer sur une convergence sur « la stratégie et le programme ».
Le chef des Insoumis, qui a réalisé près de 22 % au premier tour de la présidentielle, a demandé mardi aux Français de « l’élire Premier ministre » via les législatives de juin, en imposant une cohabitation au futur locataire de l’Elysée.
LFI a engagé des discussions bilatérales en début de semaine avec EELV, le PCF et le NPA, pas encore avec le PS – qui a pourtant voté en faveur d’une alliance avec LFI. Elles se poursuivront ce week-end avec EELV. Avec les écologistes, « il aura suffi de rencontres informelles pour mettre de côté les contentieux », a salué Jean-Luc Mélenchon lors d’une visite au Festival du livre de Paris, vendredi.
18h40 : Macron fait un parallèle entre le vote Le Pen, le vote Brexit et le vote Trump
« Il y a des millions de gens qui, à quelques heures du Brexit, se disaient à quoi bon d’aller voter. Des millions de gens se sont dit la même chose en 2016 avec Trump. Le jour d’après, ils se sont réveillés avec la gueule de bois », a déclaré le président candidat, interrogé sur BFMTV lors de sa dernière interview de campagne ce vendredi. Emmanuel Macron a incité à nouveau les Français à voter dimanche, martelant que ce sera le choix « de la sortie ou pas de l’Europe ».
18h35 : Pour Macron, le programme de sa rivale est « anti-républicain »
Pour Emmanuel Macron, le programme de Marine Le Pen est « anti-républicain ». Le président candidat cite notamment « la question du voile » que la candidate d’extrême droite souhaite interdire dans l’espace public, rappelant que la France est un pays laïc avec une « liberté de croire et de ne pas croire, pas une lutte contre une religion ».
18h30 : Pour Macron, le « carburant » de Le Pen est « le malheur »
Le président candidat s’exprime en direct sur BFMTV pour sa dernière interview de campagne, à l’avant-veille du second tour de la présidentielle. « Son carburant est le malheur, elle ne se nourrit que des colères et du ressentiment. Qui a envie vraiment d’une société de haine, de fracture où on désigne à la vindicte qui les musulmans, qui les immigrés ? », s’interroge Emmanuel Macron en désignant Marine Le Pen, qui transforme les « colères » en « haine de l’autre ».
18h22 : Marine Le Pen demande l’arrêt d’envoi de SMS qu’elle juge mensongers
Marine Le Pen a demandé vendredi à la Commission nationale de contrôle de la campagne électorale en vue de l’élection présidentielle (CNCCEP) de saisir l’équipe de campagne d’Emmanuel Macron, a priori à l’origine d’envois de SMS que la candidate d’extrême droite juge mensongers.
Les SMS litigieux, qui comportent un lien qui renvoie vers le site du candidat Macron, affirment que Marine Le Pen souhaite la « fin de l’Accord de Paris ». « La diffusion de cette allégation est parfaitement fausse de telle manière qu’il est nécessaire d’y apporter un correctif immédiat », estiment les avocats de Marine Le Pen dans un courrier envoyé à la CNCCEP.
« Transformer l’élection présidentielle en un référendum écologique fondé sur un faux sorite relève d’un élément susceptible d’altérer la sincérité du scrutin et portera atteinte au résultat de l’élection », affirment encore les conseils de la candidate, en relevant que la diffusion du SMS est, selon eux, « massive ».
18h18 : Insoumis, écologistes et communistes avancent vers un accord pour les législatives
Les négociations que mène La France insoumise avec EELV et les communistes progressent et ont des chances d’aboutir d’ici 10 jours à un accord aux élections législatives de juin, affirment les trois parties à l’AFP, tandis que le PS est pour l’heure tenu à l’écart.
Tant avec les émissaires du PCF qu’avec ceux d’EELV, « il y a un accord pour se placer dans une perspective majoritaire » au parlement afin d’imposer une cohabitation et « envoyer Jean-Luc Mélenchon à Matignon », a rapporté jeudi soir Manuel Bompard, directeur de campagne du chef des Insoumis.
« Ça passe par un programme partagé » et « on travaille sur la même date butoir, la fin de semaine prochaine », ajoute le négociateur en chef de La France insoumise, placée en position de force après la 3e place de Jean-Luc Mélenchon au premier tour de la présidentielle (près de 22 % des voix).
18h10 : « Affectueusement »
Jean-Luc Mélenchon, en visite au festival du livre de Paris au Grand Palais éphémère, est tombé sur Edouard Philippe en dédicace pour son livre « Impressions et lignes claires ». Les deux hommes s’apprécient. L’Insoumis lui a demandé sur quoi il avait écrit, Edouard Philippe a répondu : « Sur ce que c’est d’être Premier ministre, visiblement ça vous intéresse en ce moment ! » Et l’ancien locataire de Matignon d’écrire une dédicace sur un exemplaire offert au tribun : « Pour Jean-Luc, ces impressions et lignes claires sur ce que gouverner veut dire ! Affectueusement ».
Il l’était. Je veux l’être. Je lui ai pourri son projet sur les retraites. Il compte empêcher le mien. On se serre la main franco. Édouard Phillipe, la droite élégante. https://t.co/P23FxgwYHW
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) April 22, 2022
18 heures : Le point sondage
D’après un sondage d’Elabe pour BFMTV, Emmanuel Macron obtiendrait 55,5 % des suffrages au second tour contre 44,5 % pour Marine Le Pen. Le président sortant semble conforter son avance même si les résultats seront plus serrés qu’en 2017. « La fin de la campagne et le débat d’entre-deux-tours semblent plutôt profiter à Emmanuel Macron qui bénéficierait de meilleurs reports de voix », souligne le cabinet d’études.
17h54 : En cas de victoire, Marine Le Pen se rendrait place de la Concorde
En cas de victoire dimanche, l’équipe de Marine Le Pen a prévu que la candidate irait rejoindre près de Paris à Boulogne-Billancourt les 13 bus de sa campagne floqués à son effigie. Ils convergeront d’abord vers l’Arc de Triomphe puis la place de la Concorde. « C’est pour symboliser la victoire et la Concorde », explique le directeur adjoint de la campagne Jean-Philippe Tanguy.
17h45 : EELV n’encaissera pas le chèque de Jean Lassalle
EELV a bien reçu le chèque de 10 euros envoyé par Jean Lassalle, après le premier tour de la présidentielle, mais « on ne va pas l’encaisser », a expliqué Julien Bayou à l’AFP. « D’abord parce que c’est un don d’un parti politique, et puis on pense qu’il devrait le faire à une association féministe, par exemple », explique-t-il.
Après avoir obtenu 3,13 % des voix lui-même à la présidentielle, Jean Lassalle avait annoncé qu’il allait aider, ironiquement, la LR Valérie Pécresse, l’écologiste Yannick Jadot et la socialiste Anne Hidalgo, trois des candidats qui n’ont pas obtenu les 5 % des voix nécessaires pour se faire rembourser leur frais de campagne.
EELV, qui a une première échéance de 2 millions d’euros à rembourser
…. à suivre
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