En direct, guerre en Ukraine : « Il n’est pas question de faire la guerre à la Russie », assure le ministre des armées français

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Emmanuel Macron

Emmanuel Macron Des soldats ukrainiens forment un cortège pour l’enterrement d’un des leurs, tués à Avdïivka. A Pavlohrad, dans la région de Dnipropetrovsk, en Ukraine, le 26 février 2024.

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Après les propos d’Emmanuel Macron sur l’éventualité d’une intervention de troupes alliées sur le sol ukrainien, le Kremlin a mis en garde, mardi, contre le conflit « inévitable » que cela entraînerait entre l’OTAN et la Russie.

Emmanuel Macron Le point sur la situation mercredi 28 février, à 6 h 15

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, participe mercredi en Albanie à une conférence sur la sécurité, son premier déplacement dans les Balkans depuis l’invasion russe lancée il y a deux ans.
  • Les Etats-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine, a fait savoir mardi la Maison Blanche, au lendemain des déclarations du président français, Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu l’hypothèse que des soldats de l’OTAN se rendent dans le pays à terme.
  • Outre les Etats-Unis, l’OTAN, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni ont notamment opposé, mardi, une fin de non-recevoir aux propos d’Emmanuel Macron.
  • Le Kremlin a mis en garde contre « l’inévitabilité » d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie en cas d’envoi de troupes alliées en Ukraine.
  • « Les conséquences de l’inaction quotidienne concernant l’Ukraine sont terribles », a déclaré le président des Etats-Unis, qui recevait mardi les responsables du Congrès, où un nouveau plan d’aide en faveur de Kiev est toujours bloqué.
  • L’armée russe affirme mardi avoir pris le contrôle de Sieverne (📍), village tout proche de la ville d’Avdiïvka récemment tombée, au moment où les troupes de Moscou poursuivent leur offensive dans cette zone et ont revendiqué plusieurs succès.
  • De « violents combats » se déroulent près de Tchassiv Yar (📍), ville du Donbass proche de Bakhmout, vers laquelle les forces russes « tentent activement d’avancer », a annoncé mardi un porte-parole de l’armée ukrainienne.
  • L’armée ukrainienne annonce avoir abattu mardi deux chasseurs bombardiers russes Su-34 et quatre drones de reconnaissance, dans son point du soir, publié sur Facebook.

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Emmanuel Macron Jean-Luc Mélenchon estime que l’Europe n’est « pas menacée »

Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a dénoncé, mercredi sur TF1, les « dérapages incontrôlés » d’Emmanuel Macron sur l’Ukraine, rejetant à nouveau l’idée d’y envoyer des troupes. M. Mélenchon s’est dit « consterné » par les déclarations du chef de l’Etat, qui a assuré lundi soir que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine n’était « pas exclu ».

« Ça ferait de nous des belligérants », a réagi M. Mélenchon, pour qui « il n’est pas question de faire la guerre », d’autant moins que « la totalité des alliés ont affirmé qu’ils ne voulaient pas participer » à cette initiative. « Nous ne sommes ni Ukrainiens ni Russes, et ce n’est pas vrai, contrairement aux surenchères verbales sur le sujet, que nous sommes menacés [dans] toute l’Europe », a-t-il ajouté.

Pour la même raison, il s’est opposé à l’idée de fournir un « parapluie nucléaire » aux alliés européens en cas de retrait américain. Débat récurrent relancé par une autre déclaration récente de M. Macron sur la « responsabilité de la France de mettre sa capacité de dissuasion à la disposition de l’Europe ». Au contraire, « l’arme nucléaire est faite pour dissuader d’attaquer la France », a jugé M. Mélenchon. La France doit « être dans la solution, pas une partie du problème », a-t-il insisté, réclamant « une conférence sur la paix » et mettant en garde contre « une escalade dont personne ne connaît l’issue ».

Une crainte partagée par Fabien Roussel, pour qui le président de la République « prépare les esprits » à une « escalade guerrière ». Le secrétaire national du parti communiste a prévenu sur BFM-TV et RMC qu’il s’opposerait « fermement à tout signe qui permettrait d’engager un pas de plus vers la guerre en Ukraine », à commencer par la livraison de « missiles à longue portée » qui permettraient « d’attaquer la Russie sur son territoire ».

Emmanuel Macron Un émissaire chinois se rendra en Russie, en Ukraine et à Bruxelles durant la semaine

Li Hui, émissaire de la Chine pour l’Ukraine, effectuera, à partir de samedi 2 mars, une visite en Europe, qui le conduira notamment en Russie, au siège de l’Union européenne à Bruxelles et en Ukraine, a communiqué ce mercredi la diplomatie chinoise. Il s’était rendu en mai 2023 en Europe.

Depuis le début de la guerre en Ukraine, la diplomatie chinoise a été critiquée par les Occidentaux. Car si elle appelle au respect de l’intégrité territoriale de tous les pays − sous-entendu Ukraine comprise −, elle n’a jamais condamné publiquement l’offensive russe, ni appelé Moscou à retirer ses troupes. Mais Pékin se défend : « Nous n’avons jamais renoncé à nos efforts pour promouvoir la paix et pour encourager les pourparlers », a souligné Mao Ning, porte-parole du ministère des affaires étrangères chinois, en rappelant la position chinoise lors d’un point presse.

La Chine et la Russie partagent une volonté commune de contrer ce qu’ils présentent comme l’hégémonie américaine. A cet égard, les deux puissances voisines se sont notoirement rapprochées sur les plans politique et économique depuis deux ans.

Emmanuel Macron Emmanuel Macron provoque un tollé mais persiste sur l’envoi éventuel de militaires occidentaux

Une nouvelle fois, les déclarations d’Emmanuel Macron suscitent une levée de boucliers internationale. Vingt mois après avoir suggéré de « ne pas humilier » la Russie, voilà le président français accusé d’ouvrir un débat intempestif sur l’envoi éventuel de troupes alliées en Ukraine, afin de la défendre contre les assauts du Kremlin.

A ce sujet, « rien ne doit être exclu », a lâché M. Macron, à l’issue de la conférence qu’il venait de présider lundi à l’Elysée, dans l’objectif de faire « plus et mieux » en soutien à Kiev. La suggestion n’a pas tardé à susciter de vives réactions, voire une certaine consternation parmi les Alliés.

Emmanuel Macron Le point sur la situation mercredi 28 février, à 6 h 15

  • Le président ukrainien, Volodymyr Zelensky, participe mercredi en Albanie à une conférence sur la sécurité, son premier déplacement dans les Balkans depuis l’invasion russe lancée il y a deux ans.
  • Les Etats-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine, a fait savoir mardi la Maison Blanche, au lendemain des déclarations du président français, Emmanuel Macron, qui n’a pas exclu l’hypothèse que des soldats de l’OTAN se rendent dans le pays à terme.
  • Outre les Etats-Unis, l’OTAN, l’Allemagne, l’Espagne, l’Italie et le Royaume-Uni ont notamment opposé, mardi, une fin de non-recevoir aux propos d’Emmanuel Macron.
  • Le Kremlin a mis en garde contre « l’inévitabilité » d’un conflit direct entre l’OTAN et la Russie en cas d’envoi de troupes alliées en Ukraine.
  • « Les conséquences de l’inaction quotidienne concernant l’Ukraine sont terribles », a déclaré le président des Etats-Unis, qui recevait mardi les responsables du Congrès, où un nouveau plan d’aide en faveur de Kiev est toujours bloqué.
  • L’armée russe affirme mardi avoir pris le contrôle de Sieverne (📍), village tout proche de la ville d’Avdiïvka récemment tombée, au moment où les troupes de Moscou poursuivent leur offensive dans cette zone et ont revendiqué plusieurs succès.
  • De « violents combats » se déroulent près de Tchassiv Yar (📍), ville du Donbass proche de Bakhmout, vers laquelle les forces russes « tentent activement d’avancer », a annoncé mardi un porte-parole de l’armée ukrainienne.
  • L’armée ukrainienne annonce avoir abattu mardi deux chasseurs bombardiers russes Su-34 et quatre drones de reconnaissance, dans son point du soir, publié sur Facebook.

Emmanuel Macron Volodymyr Zelensky en Albanie pour une conférence sur la sécurité

Le président ukrainien est arrivé mardi soir en Albanie pour participer à une conférence sur la sécurité, son premier déplacement dans ce pays des Balkans depuis l’invasion de son pays par la Russie.

Le ministre albanais des affaires étrangères, Igli Hasani, a fait cette annonce sur les réseaux sociaux, assurant que son pays « était solidaire de l’Ukraine dans son combat héroïque contre la Russie ».

Membre de l’OTAN depuis 2009, l’Albanie est un fervent supporteur de l’Ukraine, face à la guerre d’agression russe, mais ses dirigeants sont restés discrets sur le sujet de la fourniture d’armes à Kiev.

Le chef de l’Etat ukrainien sillonne la planète ces dernières semaines pour rallier des soutiens pour son pays dont les forces armées sont confrontées à un manque de munitions et d’armement, tout en luttant contre l’avancée des forces russes sur le terrain.

Emmanuel Macron Selon Dmitri Peskov, un conflit entre l’OTAN et la Russie sera inévitable si des troupes occidentales sont envoyées en Ukraine

Un conflit militaire direct entre l’OTAN et la Russie sera « inévitable » si des troupes occidentales sont envoyées en Ukraine, a estimé le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, en réponse à une question d’un journaliste sur le risque d’escalade militaire, rapportée par l’agence de presse russe TASS.

M. Peskov a ajouté que les pays de l’OTAN « devraient également évaluer » les conséquences de telles actions « et se demander si cela est dans leur intérêt, et surtout dans l’intérêt des citoyens de leurs pays », a conclu M. Peskov. La veille, le président français, Emmanuel Macron, avait déclaré que l’envoi de troupes occidentales en Ukraine ne pouvait « être exclu ».

Emmanuel Macron Un civil tué et cinq autres blessés dans l’oblast de Donetsk, selon le parquet régional

Des tirs d’artillerie russe ont fait un mort et cinq blessés mardi parmi les habitants de la communauté territoriale Kourakhove, dans l’oblast de Donetsk, annoncent les services du procureur régional.

« Une entreprise privée a été touchée. Un employé de 32 ans a succombé à ses blessures pendant le trajet vers un établissement médical. Trois autres hommes et deux femmes âgés de 55 à 70 ans ont été hospitalisés pour des blessures causées par des éclats d’obus (…) L’une des victimes est actuellement dans un état grave », ajoute-t-il sur Facebook.

Emmanuel Macron Le point sur la situation à 20 heures

  • Les Etats-Unis n’enverront pas de soldats combattre en Ukraine, a fait savoir mardi la Maison Blanche, au lendemain des déclaration

…. à suivre
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Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : Le Monde – https://www.lemonde.fr/international/live/2024/02/27/en-direct-guerre-en-ukraine-il-n-est-pas-question-de-faire-la-guerre-a-la-russie-assure-le-ministre-des-armees-francais_6218457_3210.html

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