Emmanuel Macron

Live terminé
Le chef de l’Etat a accordé un entretien à TF1 et à France 2 pour la première fois depuis 2020 à l’occasion de la fête nationale.
Emmanuel Macron C’est la fin de ce direct
Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis à l’occasion de ce direct consacré à l’interview du chef de l’Etat. Nous vous donnons rendez-vous demain, à 9 heures, pour un nouveau direct consacré à l’actualité politique. Excellente fin de journée sur Lemonde.fr !
Bonjour,
Emmanuel Macron souhaite « aller plus loin » que ce qui a déjà été fait au cours de son premier quinquennat. Il a notamment exposé sa volonté de changer Pôle emploi en « France Travail » ou encore de conditionner le RSA à une quinzaine d’heures d’activité pour les demandeurs d’emploi.

Lire aussi : Emmanuel Macron met en avant une nouvelle réforme de l’assurance-chômage parmi ses propositions sur l’emploi
Au cours son interview télévisée, le chef de l’Etat est revenu sur les sujets qu’il abordera durant les prochains mois de son mandat, alors qu’il n’a qu’une majorité relative à l’Assemblée pour son second mandat.

Lire aussi : Les principaux points de l’entretien d’Emmanuel Macron pour le 14-Juillet : réformes des retraites, réduction de la consommation d’énergie et plan de « sobriété » dès cet été
Emmanuel Macron La droite et l’extrême droite se montrent aussi critiques envers Emmanuel Macron
Au micro de BFM-TV, Laurent Jacobelli, député du Rassemblement national, a déclaré : « Ceux qui pensaient qu’Emmanuel Macron pouvait changer se sont trompés. Il est obtus, têtu, il ne changera jamais. Il continue sa volonté de casse sociale, avec la réforme des indemnités chômage et la reforme des retraites, et une politique d’austérité ». « C’est un président de la république hors-sol qui n’a rien compris. »
Nicolas Dupont-Aignan, député et président de Debout la France, a déclaré sur Twitter : « Interview totalement surréaliste d’un Emmanuel Macron bavard et dépassé ! Comment les Français pourront-ils supporter cela encore cinq ans ? »
Dans un communiqué, Bruno Retailleau, le président du groupe des sénateurs Les Républicains, a qualifié Emmanuel Macron de « déloyal vis-à-vis des Français » car « il aura passé son interview à tordre la vérité pour masquer ses échecs ». « Pour réussir, Macron 2 doit impérativement faire l’inventaire de Macron 1. Le président de la République ne peut pas rester bloqué dans son premier quinquennat. »
Emmanuel Macron « Un disque rayé ou un aveu d’échec », critique Boris Vallaud après l’interview d’Emmanuel Macron
Le chef de file des députés socialistes à l’Assemblée nationale a lui aussi commenté l’interview présidentielle. Sur Twitter, l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée sous François Hollande a estimé que le discours d’Emmanuel Macron était un « disque rayé ou un aveu d’échec ». En cause, selon lui, le projet présidentiel qui consiste à « refaire les ordonnances travail [de 2017], la réforme de l’apprentissage, la réforme de l’assurance-chômage et celle des retraites ».
Par ailleurs, le député des Landes a aussi déploré l’expression du président de la République sur la défaite de sa majorité à l’Assemblée sur le projet de loi sanitaire. « L’Assemblée nationale met en défaut Emmanuel Macron sur son projet de loi… et il appelle ça un “coup de chaud nocturne”. Où est la nouvelle méthode promise ? », s’interroge-t-il.
De son côté, Olivier Faure, le premier secrétaire du Parti socialiste, a dit avoir « vainement essayé de saisir toutes les occasions de compromis avec E. Macron. » « Salaires, assurance-chômage, retraites, uberisation du temps de travail, taxe sur les superprofits : son cap est clair. Sa main tendue ne nous concerne pas », a-t-il tranché.
Fabien Roussel, député et secrétaire national du Parti communiste français, a insisté sur l’inflation dans sa réaction. « Crise énergétique et alimentaire : le président prépare les Français à de nouvelles difficultés. Il faut surtout restaurer notre souveraineté et s’attaquer à la spéculation ! Investir et investir pour retrouver notre indépendance, protéger la nation et les Français. »
Emmanuel Macron Alexis Corbière réagit aux propos d’Emmanuel Macron sur l’Assemblée nationale : « Ce n’est pas la manière embrouillée dont le président de la République l’a présenté »
Réfutant toute alliance entre les groupes de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et le Rassemblement national pour s’opposer à l’article 2 du projet de loi de veille sanitaire à l’Assemblée nationale, le député de La France insoumise de Seine-Saint-Denis, Alexis Corbière, a déclaré sur BFM-TV, jeudi, que ce qui s’est passé « n’est pas la manière embrouillée dont le président de la République l’a présenté ».
« Nous avons refusé le principe que s’il y a des décisions importantes face à la circulation du virus qui doivent être prises et qui concernent notamment la mobilité des Français, c’est le Parlement qui doit les prendre et non pas une délégation de pouvoirs de l’exécutif », a affirmé M. Corbière, écartant toute prise de position sur le fond de l’article, c’est-à-dire la possibilité donnée à l’exécutif de rétablir un passe sanitaire à l’entrée et à la sortie du territoire en cas de rebond épidémique. « Les Français doivent comprendre que nous avons raison, et c’est sain que nous ayons fait ça contre l’avis des amis du président », a poursuivi le député. Commentant l’utilisation de l’expression « attelage baroque » par Emmanuel Macron pour désigner ce vote commun, Alexis Corbière a répondu : « C’est vous qui êtes baroque, M. Macron, de ne pas entendre ce qui a eu lieu à l’occasion des élections législatives ».
Emmanuel Macron Plan de sobriété, réforme du travail, recherche de compromis à l’Assemblée… Ce qu’il faut retenir de l’interview d’Emmanuel Macron
- Emmanuel Macron a appelé à la « mobilisation générale » pour réduire la consommation d’énergie dans les prochains mois, notamment pour anticiper l’hiver prochain, et a annoncé que le gouvernement présentera un « plan de sobriété » énergétique cet été dans cet objectif. « Nous devons aujourd’hui nous préparer à un scénario où il nous faut nous passer en totalité du gaz russe », a affirmé le président de la République.
- « Le cœur de la bataille que je veux mener ces prochaines années, c’est le plein-emploi », a déclaré plus tard dans l’entretien le président de la République. Emmanuel Macron a dit souhaiter qu’un projet de loi sur le travail soit discuté à la rentrée parlementaire, qui inclurait « l’assurance-chômage, la valorisation des acquis d’expérience, la qualification ». Le chef de l’Etat veut que le « conseil national de la refondation », instance consultative qu’il veut voir à l’œuvre « dès la fin de l’été », s’intéresse aux possibilités d’augmentation des salaires.
- Emmanuel Macron a de nouveau fermement affirmé ne rien regretter de la réforme du marché des taxis entre 2014 et 2016, pendant laquelle l’actuel président, alors ministre de l’économie, avait soutenu et échangé avec le groupe américain de VTC Uber. « Je défendais totalement cette ouverture du marché et je la défendrai demain », déclare M. Macron. « Je n’ai pas un tempérament à être sous influence », a-t-il dit, également en référence aux critiques sur sa proximité avec le lobby des plates-formes à l’époque, avant de considérer que l’action du gouvernement à l’époque « a ouvert le marché de manière équilibrée ».
- A propos de la réforme des retraites, le président a martelé sa conviction de la nécessité de « travailler plus longtemps ». « Il y aura un travail avec les forces syndicales et patronales », a déclaré Emmanuel Macron à propos du projet de loi qu’il souhaite voir adopter. « On doit améliorer la qualité du travail, le travail des seniors, et en travaillant plus longtemps. Je pense que dès l’été 2023, il faut qu’on ait une première entrée en vigueur. Il faut bâtir des compromis responsables », a-t-il estimé.
- « Est-ce que vous avez peur de passer un quinquennat à voir vos projets retoqués ? » a demandé Anne-Claire Coudray au président de la République, en référence à la fin de la majorité absolue dont disposait le camp présidentiel pendant le premier quinquennat. « Non », a immédiatement répondu Emmanuel Macron. Le chef de l’Etat a estimé qu’« il n’y a majorité contre le gouvernement qu’avec [un] attelage baroque », référence au vote commun des groupes de la Nouvelle Union populaire écologique et sociale (Nupes) et du Rassemblement national contre un article du texte sur la crise sanitaire, mardi soir.
Emmanuel Macron « Non, Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jamais un “coup de chaud nocturne” », réagit Olivier Marleix
Le président du groupe LR à l’Assemblée nationale a répondu sur Twitter à Emmanuel Macron au sujet du vote des Républicains avec LFI et le RN pour supprimer l’article 2 du projet de loi sanitaire cette semaine lors d’un vote dans l’Hémicycle. « Non, Emmanuel Macron, le vote de la représentation nationale n’est jama
…. à suivre
>>> Lire la suite de l’article>>>
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : Le Monde – https://www.lemonde.fr/politique/live/2022/07/14/les-principaux-points-de-l-entretien-d-emmanuel-macron-pour-le-14-juillet-reformes-des-retraites-reduction-de-la-consommation-d-energie-uber-files_6134747_823448.html