
Live en cours
Washington a annoncé une nouvelle tranche d’aide militaire pour l’Ukraine qui s’élève à près de 772 millions d’euros. La centrale nucléaire de Zaporijia, occupée par les Russes, reste un point d’inquiétude.
Le point sur la situation
- Dans l’est de l’Ukraine, des bombardements russes ont fait au moins cinq morts et dix blessés dans plusieurs localités de la région de Donetsk, l’une des deux provinces du Donbass, a annoncé son gouverneur, Pavlo Kyrylenko, sur les réseau sociaux. L’artillerie russe a avancé lentement ces dernières semaines dans le Donbass, en partie aux mains de séparatistes prorusses depuis 2014 et que Moscou entend conquérir totalement.
- Des bombardements ont par ailleurs frappé tôt vendredi Kharkiv (nord-est du pays), la deuxième ville d’Ukraine, et fait au moins un mort, selon les autorités locales. Dans la région, au moins douze autres personnes sont mortes dans des bombardements ces deux derniers jours, selon elles.
- Occupée par les forces russes depuis début mars, la centrale nucléaire de Zaporijia (sud du pays), la plus grande d’Europe, est la cible depuis la fin de juillet de bombardements dont Moscou et Kiev s’accusent mutuellement. Le risque d’un accident nucléaire nourrit les inquiétudes des responsables internationaux. Jeudi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, a averti que tout dégât y serait un « suicide », et le président de la Turquie, Recep Tayyip Erdogan, a dit craindre un « nouveau Tchernobyl ».
Tout le live
Quinze morts dans des bombardements à Kharkiv
Kharkiv (nord-est), la deuxième ville d’Ukraine, a fait l’objet de nouvelles frappes, tôt vendredi. Selon, l’AFP, le bilan qui s’élevait jusque-là à un mort, est à présent de quinze personnes tuées. Au moins douze autres personnes avaient trouvé la mort de la même manière dans la région ces deux derniers jours, selon les autorités locales.
Plus de 21 000 personnes évacuées en dix jours des territoires occupés
Plus de 21 000 personnes ont été évacuées en dix jours des territoires ukrainiens occupés par la Russie, dont plus de 9 000 de la région de Zaporijia et plus 8 000 de la région de Kherson, a annoncé la vice-première ministre ukrainienne Iryna Verechtchouk.
Huit maires de villes européennes, dont celui de Marseille et Lyon, en déplacement à Kiev
Les maires des villes de Marseille, Lyon, Athènes, Florence, Helsinki, Oslo, Riga et Tirana se sont rendus vendredi à Kiev et ont ratifié un protocole d’accord en présence de Volodymyr Zelensky « pour une reconstruction durable des villes ukrainiennes », selon un communiqué.
Dans ce communiqué de la ville de Marseille, son maire Benoît Payan explique que ce texte « entend mettre sur pied des actions conjointes et réaffirme l’ambition de permettre, dès le rétablissement de la paix, une réhabilitation rapide, écologique » et « respectueuse de l’Etat de droit, ainsi que des droits civiques et sociaux des populations ».
M. Payan a participé aux côtés des autres maires à la délégation du réseau Eurocities, « qui a permis l’élaboration de cet accord ».
« Marseille est et restera aux côtés du peuple ukrainien et de sa jumelle Odessa (…) Cette initiative permettra une meilleure coordination des circuits d’aide humanitaire entre les villes européennes et les villes ukrainiennes », explique M. Payan dans le communiqué, qui précise que Marseille est jumelée à la ville portuaire d’Odessa depuis 50 ans.
« L’Ukraine pourra compter également sur le Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille dans son entreprise de reconstruction ; nous mettrons à disposition des villes ukrainiennes notre expertise pour reconstituer notamment leurs archives et rétablir leur patrimoine culturel et historique », poursuit M. Payan.
A l’occasion de ce déplacement, la ville de Marseille et la ville de Kiev ont en outre entériné « une nouvelle coopération par la signature d’un jumelage exceptionnel », ajoute le communiqué.
Les maires des deux communes jumelles, Benoît Payan et Vitali Klitschko, ont signé un programme d’actions dans les domaines notamment de la sécurité civile, de la culture et du patrimoine, de la santé. Selon ce communiqué de la ville de Marseille, « près de 450 tonnes de dons, une quinzaine d’ambulances et véhicules incendie du Bataillon de Marins-Pompiers de Marseille ont été envoyés vers l’Ukraine » depuis l’invasion de ce pays par la Russie il y a presque six mois.
Un possible renforcement militaire russe en Biélorussie
D’après le média ukrainien The Kyiv independent, des images satellites publiées par Maxar Technologies montrent un nouveau déploiement d’avions et d’armes russes sur l’aéroport de Ziabrovka dans le sud-est du pays de la Biélorussie, non loin de la frontière avec l’Ukraine.
Le média biélorusse Hajun note que la Russie préparerait de nombreuses frappes contre l’Ukraine depuis la Biélorussie.
Des explosions ont été signalées dans la nuit du 10 au 11 août sur cet aérodrome qui abriterait du matériel militaire russe, mais un responsable militaire ukrainien avait affirmé dans la semaine que les forces ukrainiennes n’étaient pas en cause.
Selon The Kyiv independent, l’état-major ukrainien considère qu’environ 13 000 Biélorusses ont signé une forme d’accord pour rejoindre la Russie dans sa guerre contre l’Ukraine.
Volodymyr Zelensky remercie Washington pour sa nouvelle aide militaire
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a remercié, sur Twitter, les Etats-Unis après l’annonce du Pentagone d’une aide supplémentaire américaine d’un montant de 775 millions de dollars (près de 772 millions d’euros).
« Nous avons franchi une autre étape importante pour vaincre l’agresseur. L’Ukraine sera libre ! », a-t-il notamment écrit.
Cette nouvelle tranche d’aide comprend notamment des missiles supplémentaires pour les systèmes américains d’artillerie de précision Himars, qui ont « changé la donne sur le champ de bataille », a déclaré à la presse une haute responsable du ministère américain de la défense.
Alors que les Etats-Unis ont jusque-là assuré ne fournir que des armes « défensives », la responsable du Pentagone a laissé entendre que l’objectif était désormais d’aider les forces ukrainiennes dans la contre-offensive qu’elles préparent pour reprendre notamment la ville stratégique de Kherson, dans le sud du pays.
« Ces capacités sont soigneusement calibrées pour faire le plus de différence possible sur le champ de bataille et pour renforcer la position de l’Ukraine à la table des négociations », a souligné le chef de la diplomatie américaine Antony Blinken en annonçant officiellement ces nouveaux envois d’armement.
S&P relève la note de l’Ukraine suite au rééchelonnement de sa dette
L’agence d’évaluation financière S&P Global Ratings a relevé, vendredi, la note de l’Ukraine à CCC + et acté ainsi les effets positifs du rééchelonnement de sa dette à court et moyen terme, après un accord avec un groupe de ses créanciers.
La nouvelle note se situe trois crans au-dessus du défaut de paiement et caractérise néanmoins une situation de « vulnérabilité », le débiteur dépendant « de conditions économiques, financières et entrepreneuriales favorables pour honorer ses engagements », selon la nomenclature de S&P.
Jeudi, l’agence Fitch avait pris une décision similaire, en haussant de deux crans, à CC, la note du pays.
Après l’annonce de cette restructuration, S&P avait, dans un premier temps, abaissé la note du pays à « SD » ou « selective default » (défaut sélectif), pour intégrer le fait que l’Ukraine ne respecterait pas les conditions initiales de remboursement.
Fin juillet, ses dirigeants ont obtenu d’un groupe de créanciers le report du versement d’intérêts et principal sur des échéances de dette prévues en 2022 et 2023. Selon S&P Global Ratings, les sommes à acquitter durant les deux prochaines années, d’ici septembre 2024, ont ainsi été réduites de 40 %, de 16 à 10 milliards de dollars. Parmi les créanciers parties à cet accord figurent les Etats-Unis, l’Allemagne, la France, le Japon et le Royaume-Uni.
En vertu de cet accord, « le risque » que l’Etat ukrainien manque de liquidités ou ne parvienne pas à honorer les échéances existantes « paraît gérable », estiment les analystes de l’agence d’évaluation. Pour autant, demeure « un degré élevé d’incertitude concernant l’évolution du conflit » entre l’Ukraine et la Russie, qui a envahi la première le 24 février, rappelle S&P, qui table sur une contraction du produit intérieur brut (PIB) ukrainien de 40 % cette année.
Vladimir Poutine et Xi Jinping présents au G20 de novembre, selon le président indonésien
Le président indonésien Joko Widodo a déclaré, dans une interview à Bloomberg, que Vladimir Poutine et Xi Jinping, ses homologues russe et chinois, assisteront en personne au sommet du G20 en novembre. L’Indonésie préside actuellement ce forum des grandes économies mondiales.
Il n’était pas certain que les président chinois et russe se rendent sur l’île indonésienne de Bali pour prendre part aux discussions mais « Xi Jinping viendra. Le président Poutine m’a aussi dit qu’il viendrait », a affirmé M. Widodo.
Des responsables au Kremlin ont expliqué en juin que M. Poutine avait accepté l’invitation de M. Widodo, sous réserve que la situation sanitaire li
…. à suivre
>>> Lire la suite de l’article>>>
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : Le Monde – https://www.lemonde.fr/international/live/2022/08/19/guerre-en-ukraine-en-direct-emmanuel-macron-appelle-les-francais-a-accepter-de-payer-le-prix-de-notre-liberte_6138409_3210.html