Deux chercheuses montpelliéraines de l’institut Charles-Gerhardt ont participé à un projet de recherche innovant porté par un pionnier des batteries lithium-ion, Jean-Marie Tarascon, médaille d’or du CNRS, qui fait l’objet d’une publication dans la revue “Nature Energy”, ce lundi.
Que se passe-t-il chimiquement à l’intérieur d’une batterie au lithium, tel celles qui animent nos smartphones ou les autos électriques ? Pourquoi s’effondrent ses performances, comment la réparer ou mieux la recycler et surtout en allonger la durée de vie ? « On considère, observe Charlotte Gervillié-Mouravieff, postdoctorante au Collège de France, qu’une batterie qui a perdu 20 % de ses performances est fichue. Et on la jette. Si l’on savait pourquoi, c’est-à-dire ce qui se passe chimiquement à l’intérieur, on pourrait apporter un correctif, utiliser les 80 % restants, etc. »
— CNRS ? (@CNRS) November 7, 2022
Les enjeux industriels et commerciaux sont considérables, « c’est l’un des grands défis de demain : nos batteries auront une durée de vie bien meilleure. Beaucoup de crédits européens sont alloués à la recherche sur ce sujet », observe Marie-Liesse Doublet, responsable du département Chimie physique théorique et modélisation à l’institut Gerhardt, à Montpellier.
L’une, l’autre et Mouna Ben-Yahia, du même laboratoire héraultais, ont ainsi participé aux côtés du pionnier français des batteries lithium-ion, le chimiste Jean-Marie Tarascon, a un projet de recherche qui a abouti à un
…. à suivre
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