22h42 : Ce live est désormais terminé, merci de nous avoir suivis !
22h19 : Les forces de l’ordre ont évacué la place de la Concorde
Les forces de l’ordre sont intervenues jeudi soir sur la place de la Concorde, au cœur de Paris, et ont dispersé les milliers de manifestants hostiles à la réforme des retraites qui s’y étaient rassemblés dans l’après-midi, ont constaté des journalistes de l’AFP. A 22 heures, 120 personnes avaient été interpellées
21h59 : Dégradations à Rennes et à Nantes
Des manifestations violentes ont éclaté jeudi soir à Rennes, avec notamment des tirs de mortiers vers les forces de l’ordre. « Un rassemblement sauvage de 700 jeunes, dont une centaine d’ultras, dégradent actuellement la ville », a indiqué dans la soirée la préfecture d’Ille-et-Vilaine.
A Nantes, la situation était également extrêmement tendue dans la soirée, ont constaté des journalistes de l’AFP. Environ 3.500 personnes se sont rassemblées en début de soirée, selon la police, et l’ambiance s’est rapidement détériorée. Des manifestants ont mis le feu à des poubelles et à de nombreux tas d’ordures, non ramassés par les éboueurs en grève, dans le centre-ville.
21h20 : 38 personnes interpellées après la manifestation place de la Concorde
Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation d’au moins 38 personnes, notamment pour participation à un groupement en vue de commettre des dégradations, a indiqué la PP après le rassemblement place de la Concorde.
Plusieurs charges et des jets de gaz lacrymogène ont éloigné les manifestants du pont qui mène à l’Assemblée nationale, et les ont repoussés de l’autre côté de la place, selon les journalistes de l’AFP. Une bonne partie des manifestants avait quitté la place vers 20h30 pour se disperser dans les rues et quartiers environnants, selon les mêmes sources.
20h46 : L’analyse de notre journaliste politique
Zéro mea culpa ou remise en question de Borne au « 20 Heures » de TF1.
— Rachel Garrat-Valcarcel (@Ra_GarVal) March 16, 2023
20h42 : 8 interpellations place de la Concorde
Les forces de l’ordre ont procédé à l’interpellation d’au moins 8 personnes, a indiqué la préfecture de police de Paris, lors de la dispersion de la manifestation place de la Concorde. Les charges de la police et l’utilisation de gaz lacrymogènes ont éloigné les manifestants du pont qui mène à l’Assemblée nationale, et les ont repoussés de l’autre côté de la place. Une bonne partie des manifestants avait quitté la place vers 20h30 pour se disperser dans les rues alentours.
20h36 : « Un fiasco absolu »
Notre journaliste Thibaut Le Gal était à l’Assemblée aujourd’hui, où la séance a été très courte : une Marseillaise, une interruption, et un 49.3. Récit d’une journée en forme d’aveu d’échec pour le gouvernement.
20h30 : Voilà c’est fini pour ce petit passage d’Elisabeth Borne sur TF1
20h27 : Réforme des retraites= CPE ?
« On n’engage pas une réforme des retraites avec le caractère très sensible que ça peut avoir sans avoir la conviction que c’est nécessaire pour sauver notre système de retraites », assure la Première ministre quand on lui demande si la réforme peut être votée mais ne jamais être mise en œuvre, comme le CPE.
20h24 : Il y aura un vote sur la réforme, via la motion de censure
« Il y aura dans les prochains jours un vote à l’Assemblée nationale » sur la réforme, au travers des motions de censure qui seront des votes « pour ou contre la réforme », estime Elisabeth Borne, qui défend l’idée que le texte a suivi un « processus démocratique ». « J’ai engagé ma responsabilité non pas sur le texte initial mais sur le compromis qui a été trouvé hier entre les sénateurs et les députés », précise-t-elle.
20h22 : Aux manifestants du soir, Elisabeth Borne dit…
« Je suis bien consciente que c’est un effort important de demander aux Français de travailler deux ans de plus », mais « on ne peut pas faire croire qu’on peut tout payer par la dette ».
20h20 : Elisabeth Borne dénonce le comportement des oppositions
« Quand vous avez les hurlements, des cris des gens du RN qui tape sur leur pupitre, si on ne veut pas s’écouter c’est qu’un certain groupe d’opposition veut le chaos à l’Assemblée et dans la rue et qu’ils ne respectent pas nos institutions. » Elle se dit « très choquée » par les huées dans l’Hémicycle au moment du 49.3. « Je suis certaine d’une chose : le chaos, ce sont les Français modestes qui en pâtissent. »
20h19 : « Un texte de compromis »
« Je suis convaincue que l’on doit réformer notre système de retraites », quitte à mettre en danger son poste, affirme Elisabeth Borne. « Ce texte est la meilleure proposition qu’on peut faire », et « c’est un texte de compromis, dans lequel on a voulu prendre en compte plein de situations particulières ».
20h16 : 4 Français sur 10 n’auront pas à travailler jusqu’à 64 ans
Elisabeth Borne explique que les éboueurs auront un âge de départ décalé, mais à 59 ans et non 64. « Je ne souhaite pas que ceux qui ont des métiers difficile travaillent jusqu’à 64 ans. »
20h16 : Sur la méthode…
« Il y a eu des mois de concertations avec les organisations syndicales », assure Elisabeth Borne, qui met en avant « des heures de discussions à l’Assemblée et au Sénat ».
20h14 : « C’est une décision collective »
La Première ministre assure que la décision du 49.3 a été prise en concertation avec Emmanuel Macron et les autres ministes.
20h13 : Elisabeth Borne justifie le recours au 49.3
« Jusqu’à la dernière minute, nous avons tout mis en œuvre pour aller au vote sur cette réforme ». Les responsables LR voulaient aussi aller au vote mais « certains au sein de ce groupe ont voulu jouer une carte personnelle », et après vérification, « le compte n’y était pas ».
20h12 : Elisabeth Borne sur TF1
19h57 : Pas d’excès de zèle chez les futurs éboueurs requis
Le préfet de police de Paris prépare les premiers ordres de réquisition d’éboueurs, mais les grévistes ne comptent pas affaiblir le mouvement. « S’il faut, on mettra quatre heures à démarrer le camion » préviennent les éboueurs. Un reportage de notre journaliste Romarik Le Dourneuf.
19h55 : Les forces de l’ordre commencent à charger pour évacuer la Concorde
Selon la préfecture de police de la capitale, les forces de l’ordre sont entrées en action, notamment avec des canons à eau, après une tentative de dégradation du chantier de l’Obélisque, au centre de la place. Ces interventions ont provoqué d’importants mouvements de foule sur la place, selon les journalistes sur place.
19h51 : L’intersyndicale appelle à une 9e journée de grèves et de manifestations jeudi 23 mars
L’intersyndicale en lutte contre la réforme des retraites a appelé jeudi à « des rassemblements locaux de proximité » ce week-end, et à une neuvième journée de grèves et de manifestations le jeudi 23 mars, après la décision du gouvernement de recourir au 49.3 pour faire adopter sa réforme. Dénonçant un passage « en force », l’intersyndicale « mesure avec gravité la responsabilité que porte l’exécutif dans la crise sociale et politique qui découle de cette décision, véritable déni de démocratie », écrit-elle dans un communiqué.
19h46 : Plus de 6.000 personnes sont rassemblées à la Concorde, selon la police
19h43 : La député écologiste Marie-Charlotte Garin dénonce un 49.3 « méprisant et irresponsable »
Ce qui vient de se passer est très grave.
Un 49.3 pour faire passer un texte si important.Il n’y a rien qui le justifie. Nous aurions pu voter mais le gouvernement n’a pas assumé d’être minoritaire.
C’est l’aveu de l’échec du Président Macron.
C’est méprisant et irresponsable
— Marie-Charlotte Garin (@MC_Garin) March 16, 2023
19h31 : Six syndicalistes CGT en garde à vue pour « vols » et « destructions » à Marseille
Six syndicalistes de la CGT ont été placés en garde à vue jeudi à Marseille, pour des « vols » et « destructions » remontant jusqu’à juin 2022, a annoncé le parquet, la CGT dénonçant elle une « répression syndicale » liée au mouvement contre la réforme des retraites. Deux des cinq premières gardes à vue ont été levées au cours de la journée et les trois autres prolongées.
Toutes ces gardes à vue ont été décidées suite à une plainte déposée le 1er février par le distributeur Enedis, qui avait entraîné l’ouverture par la justice d’une enquête préliminaire. Enedis avait porté plainte pour des faits de « dégradations suivies de vols » dans des postes électriques des quartiers nord de Marseille. Selon Enedis, des « faits similaires » se seraient à nouveau produits « quelques jours plus tard » et s’étaient déjà produits six mois plus tôt, en juin 2022, a précisé la magistrate. « Tous les faits auraient été commis en période de contestation sociale », a souligné la procureure, en expliquant que le préjudice pour les seuls faits de janvier et février était « estimé à 70.000 euros ».
19h22 : Des rassemblements à Grenoble, Lyon ou encore Toulouse
Outre la manifestation parisienne, qui compte plusieurs milliers de personnes, des rassemblements se sont organisés un peu partout en France après l’annonce de l’utilisation du 49.3. A Lyon, une manifestation a rassemblé quelque 400 personnes vers 17 heures devant la préfecture aux cris de « Macron démission ». A Grenoble, 200 à 300 personnes étaient rassemblées depuis le milieu de l’après-midi devant la préfecture.
Un manifestant à Toulouse, Olivier Saint-Jours, enseignant de 53 ans, pense que le recours au 49.3 « va tendre le mouvement, c’est certain, ça ne va pas s’arrêter là, les gens vont se radicaliser ». A Lille, où plusieurs centaines de personnes étaient réunies sur la place de la République, « il y a de fortes probabilités qu’on durcisse le mouvement », prévient Sandrine Desmettre, déléguée CGT chez Malakoff Humanis. Au moins 300 personnes se sont mobilisées à Bordeaux, avec pour objectif de se rendre vers la permanence du député Renaissance Thomas Cazenave. Des rassemblements étaient annoncés aussi à Tulle, devant une permanence LR, ainsi que devant les mairies de Bayonne et Hendaye et dans plusieurs villes de la Vienne, dont Poitiers.
19h15 : Opération « ports morts »
Les ports de Nantes-Saint-Nazaire, mais aussi ceux de Brest, du Havre et de Calais, étaient à l’arrêt ce jeudi dans le cadre de la journée « ports morts » lancée par la CGT, selon les syndicats et les préfectures. A Brest, une cinquantaine de grévistes, des travailleurs portuaires et dockeurs, se trouvaient sur place, a constaté l’AFP. Trois conteneurs bloquaient la voie d’accès au port.
Au Havre, les accès aux terminaux portuaires étaient bloqués depuis 6 heures du matin, par des camions, grues, feux de pneus et de palettes, selon la fédération CGT des ports et docks (FNPD). A Calais, les grévistes empêchaient camions et véhicules particuliers d’accéder aux ferries pour le Royaume-Uni, selon la CGT. Des camions étaient immobilisés sur plusieurs kilomètres dans des zones de délestage le long des routes menant au port.
19h07 : Des perturbations demain à la SNCF, 20 % des vols annulés à Orly
Le trafic doit s’améliorer à la SNCF, mais il restera perturbé vendredi avec, comme jeudi, deux TGV sur trois. Le taux de grévistes dans le groupe de transport s’établissait jeudi matin à 6 % : 36 % chez les conducteurs, 16 % chez les contrôleurs, 11 % chez les aiguilleurs, 5 % chez les agents du matériel, équipement et commercial, selon une source syndicale.
Selon la SNCF il n’y aura toujours aucun train de nuit et un TER sur deux en moyenne nationale. En région parisienne le trafic restera dégradé sur la ligne R mais il s’améliorera sur le RER D. La RATP attend un trafic quasiment normal sur le RER A et deux trains sur trois sur sa partie du RER B, contre la moitié des trains sur la partie SNCF. La direction générale de l’aviation civile (DGAC) a demandé aux compagnies aériennes d’annuler 20 % de leurs vols à Paris-Orly, en raison d’une grève des contrôleurs aériens.
18h50 : Réquisitions d’éboueurs en préparation à Paris
A Paris, l’amoncellement des ordures sur les trottoirs continue, au onzième jour de la grève des éboueurs de la mairie, qui refusent avec cette réforme le report de 57 à 59 ans de leur départ en retraite. La Mairie de Paris, sommée mercredi soir de donner la liste de ses agents pouvant être réquisitionnés, a envoyé jeudi matin la liste de ses 4.000 agents affectés au nettoyage de la voie publique et au ramassage des déchets : conducteurs, éboueurs, balayeurs…
Jeudi après-midi, la séance de questions d’actualité du Conseil de Paris a donné au préfet de police l’occasion de se retrouver à côté d’Anne Hidalgo, à qui il s’est dit obligé de « se substituer » pour adresser ces réquisitions. Il signera la décision de réquisitions « probablement dans la journée », a-t-il affirmé, « pour permettre d’évacuer (…) la plupart des déchets, et faire en sorte qu’un service de collecte puisse se mettre en place ».
« Jamais la réquisition n’a été utilisée, ce serait une première à Paris » qui « montre l’incapacité politique à trouver une issue à ce conflit », a protesté l’élu communiste Nicolas Bonnet-Oulaldj, mettant en garde contre le « risque d’affrontements violents » si la police vient chercher les grévistes « un par un chez eux ». « N’y voyez aucune brutalité dans une décision de réquisition, c’est simplement l’application d’une règle de droit », a répondu le préfet, pour qui « l’amoncellement de poubelles pose une question de salubrité publique » ainsi que « de chutes, d’incendies ».
18h25 : La foule en train de grossir aux abords de l’Assemblée ?
On en était à 2.000 voire 3.000 personnes tout à l’heure. Mais ça pourrait augmenter.
18h19 : La déception et la colère… dans la majorité
Parce qu’il n’y a pas que la victoire dans la vie, mais aussi et surtout la démocratie. En témoigne la réaction du député Renaissance Eric Bothorel.
Nous aurions dû aller au vote. J’oscille entre déception et colère après ce 49.3
Nous devions ça : à nos oppositions, à ceux qui jusque là ont manifesté leur désaccord avec la réforme, tjrs dans le calme et la dignité.
Défaite ou victoire au vote, la démocratie aurait parlé. pic.twitter.com/rZJcIRpNW0— eric bothorel (@ebothorel) March 16, 2023
18h06 : Si vous êtes lecteur du Figaro ET à la Concorde, faites-vous connaître !
En route pour la manif place de la Concorde je croise un député LFI « je préfère vous dire que c’est pas les lecteurs du Figaro qui manifestent ». #directAN
— Rachel Garrat-Valcarcel (@Ra_GarVal) March 16, 2023
18h04 : A Rennes, le maintien de l’ordre en question
Alors que de nombreuses dégradations ont été commises dans le centre-ville de Rennes lors des manifs, la stratégie de maintien de l’ordre interroge. Mais la préfecture assure qu’il n’y a « aucune impunité » pour les casseurs. On analyse tout ça avec notre journaliste Camille Allain.
17h56 : Au doigt mouillé, on compte entre 2.000 et 3.000 personnes mobilisées
C’est notre journaliste politique présente sur place qui nous le dit :
17h50 : Des milliers de manifestants place de la Concorde
Plusieurs milliers de personnes ont investi la Concorde après le déclenchement de l’article 49.3. Elles se sont rassemblées à l’appel du syndicat Solidaires, et ont été rejointes en milieu d’après-midi par un cortège de plus de 1.600 jeunes parti de la place de la Sorbonne.
17h44 : Pour Emmanuel Macron, il y aura bien un vote…
Certes, l’Assemblée n’a pas pu voter ce jeudi sur la réforme des retraites, puisque le gouvernement a dégainé l’article 49.3. Mais selon le président de la République, « il y aura (bien) un vote sur le texte », a-t-il exprimé en Conseil des ministres. Mais comment donc ? « Il est prévu par nos institutions. C’est la motion de censure », a poursuivi le chef de l’Etat.
17h23 : On fait les comptes
Il faut que 287 députés et députées
…. à suivre
>>> Lire la suite de l’article>>>
Copyright for syndicated content belongs to the linked Source : 20minutes.fr – https://www.20minutes.fr/societe/reforme_des_retraites/4028148-20230316-reforme-retraites-direct-macron-reunit-chefs-partis-groupes-parlementaires-elysee