Emmanuel Macron
Ce direct est terminé
Ce direct est terminé, nous vous remercions de l’avoir suivi. La soirée, lors de laquelle de nombreux rassemblements ont été constatés dans plusieurs grandes villes, a été relativement calme, malgré quelques débordements à Bordeaux ou Lille notamment.
Ce jeudi marque une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites. Les autorités et les exécutifs redoutent une déferlante de colère, avec 800.000 manifestants attendus dans tout l’Hexagone. Vous pourrez suivre la journée en temps réel sur lefigaro.fr.
Rassemblement devant la raffinerie de Normandie pour s’opposer à des réquisitions
Plus d’une centaine de personnes se sont rassemblées mercredi soir devant la raffinerie TotalEnergies de Normandie à l’appel de la CGT pour s’opposer à des réquisitions de salariés grévistes décidées selon le syndicat par la préfecture, a-t-on appris auprès de la CGT.
«On a refusé la relève depuis 21h, tout le monde est dehors, on ne précèdera aux relèves que lorsque la préfecture annulera ses réquisitions» a déclaré à l’AFP Alexis Antonioli, secrétaire général raffinage de la plus grande raffinerie de France, dont la production est à l’arrêt complet depuis lundi.
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Contacté par l’AFP, Thierry Defresne, secrétaire CGT du comité TotalEnergies Europe a de son côté confirmé «des réquisitions préfectorales sur le secteur TMEX (Transferts Mélanges EXpéditions) de la Plateforme Normandie de TotalEnergies à Gonfreville l’Orcher, qui ont pour but de prélever du kérosène à envoyer dans les aéroports parisiens».
La préfecture n’a pas envoyé de policiers chez les salariés pour remettre les courriers de réquisition mais elle a dépêché un huissier sur le site mercredi soir, selon M. Antonioli. «Le projet de la direction était de les remettre en main propre aux salariés des expéditions qui entraient ce soir pour surveiller l’outil de travail», une méthode qu’il a qualifiée de «sournoise».
Paris : des commerces se barricadent en prévision de la manifestation de demain
Des employés de commerces parisien ont apposé ce mercredi soir des planches en bois et des grilles de fer pour se protéger de la manifestation de demain. Avenue Montaigne, des techniciens étaient ainsi à la tâche, a constaté Le Figaro.
Un rassemblement place de la Bastille, à Paris
Les manifestants parisiens se sont désormais rassemblés place de la Bastille. L’ambiance est encore relativement calme, malgré quelques tentatives de barricades.
Des universités bloquées à Toulouse
A Toulouse, mercredi soir, un millier d’étudiants se sont réunis pour la première fois en assemblée générale et ont voté le blocage des trois universités de la ville à partir de jeudi, un blocage reconductible.
«Jeudi, on bloque tout», s’enthousiasme Math, 18 ans, étudiant à l’université Toulouse-Jean Jaurès. «Ça fait longtemps qu’on attendait une mobilisation étudiante, on dirait qu’il fallait le 49.3 malheureusement, mais il n’est jamais trop tard, ce n’est que le début, ici au Mirail on est gonflés à bloc, on va continuer à se mobiliser dans les prochains jours», promet-il.*
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Un homme condamné à trois ans ferme pour des violences sur un policier
Un homme de 30 ans a été condamné mercredi par le tribunal de Besançon à 3 ans de prison ferme pour avoir porté des coups sur la tête d’un policier avec un skateboard, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites.
L’homme, jugé en comparution immédiate, à été incarcéré à l’issue de l’audience. Il a également été condamné à une peine d’interdiction de paraître en Franche-Comté pendant 5 ans, a indiqué à l’AFP son avocat, Me Julien Vernet, confirmant une information du quotidien régional L’Est Républicain. «Juger dans l’émotion de l’instant est rarement une bonne chose», a analysé l’avocat, tout en admettant la «gravité objective des faits à l’égard du policier», dont les blessures ont nécessité 18 points de suture.
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Les faits se sont déroulés lundi soir, en marge d’une manifestation contre la réforme des retraites, et ont été filmé par le média local Média 25. Les images diffusées sur Facebook montrent un policier tenter d’interpeller seul un manifestant, avant d’être déséquilibré, de tomber au sol et de recevoir des coups de skateboard par un jeune homme cagoulé. Le prévenu présentait déjà un casier judiciaire «conséquent», selon son avocat, avec 7 condamnations. A l’audience, il a «pleinement reconnu les faits et a présenté des excuses sincères», a indiqué Me Verlet.
Une vingtaine de feux à Nancy ce soir
Une vingtaine de feux ont été déclenchés ce mercredi soir à Nancy, selon l‘Est Républicain. Quelque 200 personnes étaient rassemblées.
Lyon : des partisans de la réforme la jugent «nécessaire», mais son adoption s’inscrit dans un «mauvais timing»
Dans les quartiers aisés de Lyon où Emmanuel Macron a été plébiscité à l’élection présidentielle, les habitants jugent la réforme des retraites du gouvernement «nécessaire» pour la sauvegarde du système, mais regrettent son «mauvais timing» et les crispations qu’elle engendre.
C’est sur les artères des élégants 2e et 6e arrondissements que l’AFP a croisé ces électeurs favorables à la politique du président de la République, même si beaucoup hésitent à évoquer publiquement le sujet à cause de l’impopularité des mesures.
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«Les Français sont des enfants gâtés. On fait beaucoup de caprices !», lâche Catherine, une élégante retraitée de 65 ans, dans le quartier huppé d’Ainay, sur la presqu’île lyonnaise bordée par le Rhône et la Saône. Très à l’aise, elle ne souhaite cependant pas donner son nom pour ne pas faire de tort «à ses enfants médecins». «Il y a un malaise financier dans le pays et il faut trouver des solutions. Est-ce que c’est la bonne? Je ne sais pas. Mais les Français pourraient faire un petit effort, on leur donne beaucoup quand même!», ajoute, très à l’aise, l’ancienne commerçante, qui se dit «évidemment pour» le recul de départ à l’âge de la retraite à 64 ans.
«Cette réforme a du sens car on a toujours tendance à voir le très court terme en France», estime pour sa part Philippe Goncalves, auto-entrepreneur de 51 ans, rencontré avant son jogging dans le parc de la Tête d’Or. Car pour lui, «il faut trouver un équilibre financier» pour assurer l’avenir de la retraite à répartition «car on vit de plus en plus vieux et cela va peser dans les années à venir».
Des interpellations et une nasse dans le 9e arrondissement de Paris
Des interpellations ont été effectuées dans le 9e arrondissement de Paris, où sont nassés de nombreux manifestants, a constaté notre journaliste sur place, Sylvain Allemand. L’ambiance est toutefois calme. De nombreux camions de CRS sont stationnés dans les environs, et des gendarmes mobiles présents.
Certains manifestants des rues alentours évoquent de se retrouver devant la gare Saint-Lazare, ou place de la Bastille. Des protestataires ont par ailleurs été dispersés vers la mairie du 9e arrondissement.
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«Je suis sûr qu’on saura s’unir, se réunir pour l’avenir du pays», écrit Macron
Emmanuel Macron a publié un tweet ce mercredi soir, dans lequel il assure être «à l’oeuvre pour faire ce que nous devons faire».
La CGT envahit un théâtre dans le quartier de Châtelet, à Paris
Un théâtre du quartier de Châtelet, à Paris, a été envahi par des syndicalistes de la CGT-Spectacle, ce mercredi soir. Ils ont quitté la scène après quelques minutes d’action.
Tensions à Lille
De premières tensions ont éclaté à Lille dans le cadre d’une manifestation contre la réforme des retraites.
Des centaines de personnes manifestent à Lyon
Des centaines de manifestants ont été vus à Lyon par nos confrères du Progrès. Certains d’entre eux crient «Acab» et «nous aussi on passera en force». Des CRS sont présents.
Quelques tensions sont survenues avec des feux déclarés.
À Paris, un cortège bloqué par les CRS dans le quartier de l’Opéra
Un cortège de manifestants a été bloqué quartier de l’Opéra par des CRS, ce mercredi soir.
Des contestataires ont également été vus proche du boulevard Haussmann, dans le 8e.
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Une agence bancaire vandalisée à Bordeaux, la manifestation dégénère
La manifestation à Bordeaux dégénère. Les CRS ont effectué plusieurs charges et tiré du gaz lacrymogènes, alors que des fusées de mortier d’artifice ont ciblé des policiers. Une agence bancaire a été vandalisée.
La manifestation à Paris se poursuit dans le calme
La manifestation dans les rues parisiennes, débutée place Stalingrad, se poursuit.
Les organisateurs ont donné le mot d’ordre de dispersion vers 19h30 place de Château Rouge dans le 18e, en donnant rdv «demain à 14h à Bastille», mais des contestataires continuent de déambuler dans les ruelles de la Butte de Montmartre en scandant des slogans anti flics et anti Macron. Pas de heurts constatés pour l’heure.
Par Elisabeth Pierson
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De premiers débordements à Bordeaux
Des débordements sont survenus à Bordeaux ce mercredi soir, où sont réunis de nombreux manifestants.
Une manifestation spontanée à Montpellier
De nombreux contestataires se sont rassemblés à Montpellier ce mercredi soir pour protester contre la réforme des retraites.
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Le pont de Saint-Nazaire fermé jusqu’à nouvel ordre après des dégâts lors d’un blocage
Le pont de Saint-Nazaire a été fermé jusqu’à nouvel ordre après avoir été endommagé lors d’un blocage survenu ce mercredi matin, a fait savoir le département de la Loire-Atlantique dans un communiqué. «Les équipes du Département sont sur place pour réaliser un diagnostic complet sur les infrastructures de sécurité du pont», est-il écrit.
Deux portiques routiers se sont effondrés à la suite d’un incendie déclenchés par les manifestants.
Un millier de manifestants à Lille ce mercredi soir
Un millier de manifestants sont actuellement à Lille pour défiler contre la réforme des retraites, selon nos confrères de la Voix du Nord.
Un cortège à Besançon
Des manifestants se sont également massés à Besançon.
L’exécutif redoute une déferlante de colère pour la manifestation de jeudi
Les services de renseignement attendent jusqu’à 800.000 manifestants et craignent des incidents en fin de cortèges. L’intervention télévisée d’Emmanuel Macron est loin d’avoir désamorcé la crise et l’ultra gauche est en embuscade.
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La vidéo d’un tracteur s’approchant d’un canon à eau à Rennes devient virale
Ce matin à Rennes, lors d’une manifestation d’agriculteurs, un tracteur s’est dangereusement avancé vers un canon à eau des forces de l’ordre, faisant craindre un impact entre les deux véhicules. La vidéo, partagée de nombreuses fois sur les réseaux, a largement fait réagir.
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Près de 250 personnes devant la gare de Strasbourg à l’appel des cheminots
Près de 250 personnes sont rassemblés ce mercredi soir à Strasbourg, devant la gare, alors que les cheminots ont organisé un barbecue contre la réforme des retraites, d’après nos confrères de L’Alsace.
Place Stalingrad à Paris, un manifestant revendique des incendies, alors que le cortège s’élance
Place Stalingrad à Paris, Guillaume et Ryan, 23 ans, attendent que le cortège de ce mercredi soir démarre. Ils ont suivi à 13h l’allocution d’Emmanuel Macron ce midi. «On ne s’attendait à rien d’autre, affirment-ils. Il a utilisé les mêmes éléments de langage que ses députés, le soi disant dialogue, la main tendue, les heures de débat au Parlement… de la mauvaise foi», énumère Ryan.
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Son ami Guillaume revendique d’avoir été de toutes les manifs: «C’est moi qui ai brûlé des poubelles à Concorde, affirme-t-il fièrement. Je ne pense pas qu’on puisse appeler ça de l’extrême violence, comme le dit Macron. Pourquoi les gens brûlent les poubelles? Parce que c’est symbolique, c’est un geste pour s’exprimer. La violence aujourd’hui, elle est du côté du gouvernement».
Plus que les retraites, Guillaume dit manifester «avant tout pour le climat, en fait». «Les retraites, le prochain président de gauche il pourra y revenir, alors que le climat, c’est irréparable!», s’inquiète l’étudiant de 23 ans.
Le cortège s’est ensuite élancé, fort de 200 personnes. Direction la Goutte d’Or. «Grèves! bloqueurs! manifs sauvages!», ont crié les manifestants.
Par Elisabeth Pierson.
Une mobilisation en cours à Bordeaux
De nombreux manifestants ont pris part à un cortège dans les rues de Bordeaux. L’ambiance est calme pour l’heure.
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La caisse de grève Solidarité interprofessionnelle atteint 1,7 million d’euros
La caisse de grève créée par la CGT et le syndicat Sud, a atteint 1,7 millions d’euros de fonds, grâce à un don individuel record de 30.000 euros, selon nos confrères de France Info. Plus de 22.000 dons ont été effectués depuis l’annonce des principales mesures de la réformes, le 10 janvier dernier. À ce stade, 700.000 euros ont été reversés aux grévistes.
Une cinquantaine de manifestants place Stalingrad, dans le 19e arrondissement de Paris
De premiers manifestants se sont déjà rassemblés place Stalingrad, à Paris, ce mercredi soir, à la veille d’une grande journée de mobilisation, selon notre journaliste sur place Elisabeth Pierson.
Les députées de la Nupes Mathilde Panot et Rokhaya Diallo sont sur place.
Borne va consulter ses ministres et les forces politiques, selon son entourage
Élisabeth Borne va, selon son entourage, consulter ses ministres la semaine prochaine ainsi que les forces politiques, répondant à l’appel du président Emmanuel Macron qui lui a demandé d’«élargir la majorité» sur plusieurs sujets.
La première ministre «conduira des consultations des forces politiques» pour «définir le calendrier parlementaire des prochains mois et identifier des majorités texte par texte», a précisé cette même source auprès de l’AFP. Mais aucun calendrier n’est à ce stade encore défini. Elle verra aussi ses ministres «la semaine prochaine» pour «accélérer sur les priorités» évoquées par Emmanuel Macron sur le plein emploi, la réindustrialisation, l’ordre républicain, la santé, l’éducation et l’écologie.
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Elle échangera également avec les élus locaux. Au terme de ces consultations, Élisabeth Borne «soumettra ses propositions» au chef de l’Etat. La première ministre «est déterminée à mener à bien la mission que lui a confiée le président», a souligné son entourage.
Avant la manifestation de jeudi, des éboueurs parisiens déblaient les rues où défilera le cortège
Des éboueurs ont été vus à Paris en train de déblayer les rues par lesquelles pourraient passer les manifestants jeudi, en vue d’éventuels incendies.
Le cortège devrait relier jeudi la place de la Bastille à Opéra, en passant par les boulevards Beaumarchais, Filles du Calvaire, Temple. La manifestation passera par la place de la République, puis les boulevards Saint-Martin, Saint-Denis, Bonne Nouvelle, Poissonnière, Montmartre, des Italiens et Capucines.
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INFO LE FIGARO – Au moins 17 députés ciblés par des violences ces trois derniers jours
Les violences et menaces vis-à-vis des parlementaires favorables à la réforme des retraites se multiplient. Selon nos informations, elles se seraient même très fortement accélérées depuis le déclenchement du 49-3 par Élisabeth Borne, la semaine dernière.
Depuis le 19 mars, au moins 17 députés ont été ciblés par ce type de violences. Tous concernaient des députés de la majorité relative ou des Républicains, deux camps politiques favorables au report de l’âge légal de la retraite à 64 ans.
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Présence des journalistes dans les manifestations : le SNJ alerte la Défenseure des droits
Le Syndicat national des journalistes (SNJ), première organisation de la profession, a alerté mercredi la Défenseure des droits Claire Hédon sur des violences des forces de l’ordre contre des journalistes dans les manifestations contre la réforme des retraites.
Un courrier transmis mercredi après-midi à la Défenseure des droits vise à «signaler les violences et entraves à la liberté d’informer dont sont victimes les journalistes assurant la couverture des manifestations dirigées contre la réforme des retraites», écrivent Me William Bourdon et Vincent Brengarth, avocats du SNJ.
Ils demandent à Claire Hédon des investigations sur ces «agissements (…) parfaitement contraires aux standards démocratiques les plus élémentaires», mais aussi son intervention «afin de garantir aux journalistes les moyens d’assurer leurs missions mais également leur sécurité physique dans le cadre des manifestations».
Ils dénoncent des arrestations «arbitraires» et «brutales» de journalistes mais aussi des témoignages d’autres membres de la profession sur des violences ou des «actes visant à les empêcher de pouvoir capturer des images» attribuées aux forces de l’ordre.
Ils évoquent ainsi le cas de deux collaborateurs du site d’information Le Média arrêtés le 17 mars «alors même qu’ils se bornaient à exercer leur métier».
Sur Telegram, des manifestants parisiens se donnent rendez-vous au métro Stalingrad
Une marche aux flambeaux est envisagée au départ de la station de métro, à 18h ce mercredi. Plusieurs boucles Telegram régulièrement utilisées pour organiser la contestation contre la réforme des retraites appellent à rejoindre ce rassemblement.
La grève des éboueurs à Paris reconduite jusqu’à lundi
La grève des éboueurs parisiens engagée le 6 mars contre la réforme des retraites est reconduite jusqu’à lundi, ont confirmé mercredi les responsables de la CGT qui bloquent l’accès à l’usine d’incinération d’Ivry-sur-Seine.
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«Nous ne sommes pas résignés, le combat peut changer de forme (…) Même si nous on s’essouffle, le monde du travail n’est pas essoufflé», a déclaré Régis Vieceli, secrétaire général CGT de la filière déchets et assainissement à Paris, après l’entretien télévisé d’Emmanuel Macron.
Les grévistes ont «la capacité de tenir un moment» grâce à la «coordination et la solidarité», a soutenu Ali Chaligui, qui se présente comme un animateur CGT de la filière dans le privé.
Trafic «très perturbé» dans le métro et le RER jeudi à Paris
La RATP a finalisé ce mercredi son plan de transport prévu ce jeudi, pour la neuvième journée de mobilisation nationale interprofessionnelle contre la réforme des retraites. Le trafic sera donc «très perturbé» dans le métro et le RER en Île-de-France, et «quasi normal» sur les réseaux bus et tramway.
Dans le métro, les lignes 1 et 14 – les deux seules lignes automatiques du réseau -, seront les seules à circuler normalement. La ligne 3bis sera la seule fermée. Les lignes 4, 7, 7bis et 9 circuleront toute la journée, mais à fréquence réduite. Les lignes 3, 6 et 13 seront ouvertes – avec moins de trains – quasiment toute la journée (entre 5h30 et 19h30 ou 20h). Les autres seront ouvertes entièrement – sauf la ligne 8, qui sera ouverte partiellement -, à fréquence réduite toujours, et uniquement aux heures de pointe élargies. Plusieurs stations seront par ailleurs fermées.
Sur le RER, un train sur deux circulera en moyenne sur le RER A. La gare Auber sera fermée. L’interconnexion sera maintenue à Nanterre Préfecture. Il y aura également un train sur deux sur le RER B, avec l’interconnexion maintenue à Gare du Nord.
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En grève, le personnel du Mobilier national boycotte l’accueil du roi Charles III
Dans un communiqué publié ce mercredi, la CGT culture laisse entendre que les agents du Mobilier national vont boycotter l’accueil du roi Charles III, qui effectuera sa première visite d’État en France à partir de dimanche.
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«Nous sommes tout à fait conscients qu’en fin de semaine le Roi d’Angleterre sera accueilli en France et que nos services seront sollicités. Nous disons: cela n’a rien à voir avec le protocole, ce sera sans nous! Nous sommes solidaires des travailleurs anglais, en particulier de la culture (British Museum, Wallace collection,…), qui sont en grève depuis des semaines pour l’augmentation des salaires», écrit la CGT.
L’organisation syndicale, qui réclame le retrait de la réforme des retraites, indique que «toute demande d’ameublement serait considérée immédiatement par les agents comme une provocation et une remise en cause de la grève légitime que nous avons votée».
«Nous continuerons à nous mobiliser (contre la réforme) et cette visite sera dans notre viseur», ont averti de leur côté Mathieu Obry (CGT) et Yvan Fort (FO) dans le quotidien Sud-Ouest cette semaine.
«Il est quasiment certain que le roi ne pourra pas prendre le tramway» à Bordeaux comme il le prévoyait, a aussi anticipé Pascal Mesgueni, délégué CFTC à la régie de transports TBM.
Si le préfet de police de Paris Laurent Nunez s’est dit «très serein» sur BFMTV, Buckhingham Palace garde cependant un oeil inquiet sur les manifestations, rapporte le Daily Mail qui évoque des précautions logistiques supplémentaires.
Le blocage des universités se poursuit ce mercredi
Plusieurs universités sont bloquées par des étudiants.
Sur le site de Bron de l’Université Lyon 2, la direction de la faculté a annoncé qu’aucune activité n’aurait lieu ce mercredi, car «les conditions d’accueil des étudiants et personnels ne sont pas réunies».
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À Saint-Étienne, le blocage de l’université, qui a démarré lundi à l’appel du syndicat étudiant OSE (Organisation Solidarité étudiante), affilié à la CGT, a été étendu mercredi, une soixantaine d’étudiants en grève bloquent les accès à quatre sites.
Selon le syndicat Solidaires étudiants et la page Twitter de l’Université de Lille, un site de l’Université à Roubaix est bloqué, ainsi que le site de Sciences Po Lille, selon des étudiants et le directeur Pierre Mathiot.
Manifestants interpellés : Dupond-Moretti a appelé les procureurs à la fermeté
Le ministre de la Justice Éric Dupond-Moretti a demandé «une réponse pénale systématique et rapide» à l’encontre des manifestants interpellés en marge des rassemblements contre la réforme des retraites pour «troubles graves à l’ordre public», «atteintes aux personnes et aux biens» et «actes d’intimidation et menaces contre les élus».
Dans une «dépêche» adressée aux procureurs généraux et aux procureurs de la République le 18 mars, le garde des Sceaux appelle les magistrats à «se rapprocher de l’autorité préfectorale» pour que celle-ci «les tienne informés des événements prévus et des moyens mis en œuvre pour sécuriser les manifestations et préserver l’ordre public». «Vous attacherez une attention particulière aux infractions qui seraient commises contre des élus», a insisté le ministre dans sa note.
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«Chaque fois que les circonstances de commission des faits le justifieront, vous apprécierez la possibilité de retenir les qualifications» de l’article «qui dispose qu’est puni de dix ans d’emprisonnement et de 150.000 euros d’amende le fait d’user de menaces, de violences ou de commettre tout autre acte d’intimidation» à l’encontre d’un élu, a-t-il rappelé.
«Vous veillerez à apporter aux procédures conduites dans ce contexte une réponse pénale systématique et rapide», a souligné Dupond-Moretti.
«Les faits les plus graves, en particulier les violences commises à l’encontre des élus ou des membres des forces de l’ordre, devront donner lieu à des déferrements dans le cadre de comparutions immédiates, comparutions par procès-verbal, et comparutions sur reconnaissance préalable de culpabilité sur déferrements», a-t-il ajouté.
«Dernière rénovation» annonce des actions contre cinq préfectures
Dans un communiqué dont Le Figaro a eu connaissance, le groupuscule d’activiste annonce avoir conduit des actions de dégradation dans cinq grandes villes.
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«Des groupes de citoyennes et de citoyens soutenant Dernière Rénovation ont aspergé de peinture orange les façades des préfectures de cinq métropoles françaises : Lyon, Marseille, Nantes, Toulouse et Tours. À travers cette action coordonnée, la campagne citoyenne affirme sa présence sur tout le territoire français et s’associe au mouvement social pour dénoncer le déni démocratique organisé par le gouvernement» détaille ce groupuscule de lutte contre l’inaction climatique.
Le Maire apporte des précisions sur la «contribution exceptionnelle» des grandes entreprises
Après qu’Emmanuel Macron a évoqué, lors de son interview au JT de 13h de TF1 et de France 2, une «contribution exceptionnelle» des grandes entreprises qui font du rachat d’actions, Bruno Le Maire a apporté quelques précisions sur cette annonce lors des questions d’actualité au Sénat.
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«Nous voulons que les entreprises qui font du rachat d’actions contribuent davantage à la meilleure rémunération des salariés», a ainsi expliqué ce mercredi après-midi le ministre de l’Économie. Et celui-ci de développer : «Nous voulons donc les obliger à distribuer plus d’intéressement, plus de participation, plus de primes défiscalisées lorsqu’elles font du rachat d’actions. (…) Nous pourrions envisager par exemple un doublement des sommes versées au titre de la participation, de l’intéressement ou des primes défiscalisées, pour toutes les grandes entreprises qui font du rachat d’actions.»
Les sociétés ciblées étant celles de plus de 5000 salariés. Ce dispositif fera l’objet d’une «proposition aux partenaires sociaux pour qu’ils négocient» sur ce mécanisme, a ajouté le locataire de Bercy.
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Un TGV sur deux, un TER sur trois : trafic «très fortement perturbé» jeudi à la SNCF
La SNCF ne sera en mesure de faire rouler que la moitié de ses TGV Inoui et Ouigo et le tiers de ses TER jeudi, pour la 9e journée de mobilisation interprofessionnelle contre la réforme des retraites, a annoncé le groupe mercredi.
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En région parisienne, les circulations seront également «très fortement perturbées» avec de 20 % à 50 % des trains maintenus, selon les lignes du RER. Aucun train Intercités ne roulera à l’exception de deux allers-retours Paris-Clermont et Paris-Brive.
Manifestation à Rennes : 9 interpellations, 3 personnes blessées
Neuf personnes ont été interpellées pour dégradations et usage de fumigènes sur les forces de l’ordre tandis que trois personnes ont été blessées, selon le dernier bilan de la préfecture d’Ille-et-Vilaine.
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Les manifestants – au nombre de 400 selon la police -, auxquels se sont greffés de jeunes militants radicaux, se sont d’abord réunis en milieu de matinée, avec pétards et fumigènes, sur l’esplanade Charles-de-Gaulle, où ils devaient initialement rester. Vers 11h, ils sont partis en direction du Parlement de Bretagne, générant de fortes tensions avec les forces de l’ordre qui tentaient de les repousser du centre historique à coups de gaz lacrymogènes et de canon à eau.
«Les 400 manifestants s’écartant du lieu de manifestation déclaré et jetant des projectiles sur les forces de l’ordre, celles-ci ont dû faire usage de moyens lacrymogènes», a indiqué la préfecture, qui souligne le «risque de départ de feu» en raison des «multiples tirs de fusées rouges» par les manifestants.
Éric Ciotti fustige des solutions «pas à la hauteur de la crise»
Le président des Républicains Éric Ciotti a estimé que les solutions proposées par Emmanuel Macron lors de son intervention télévisée mercredi n’étaient «pas à la hauteur de la crise politique et économique que nous vivons».
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«La seule vraie annonce de cette allocution est que le combat contre l’immigration de masse n’est plus une priorité pour le gouvernement» et «c’est une faute», a estimé dans un communiqué le député des Alpes-Maritimes en déplorant que le chef de l’État n’ait «pas su convaincre les Français» de la nécessité d’une réforme des retraites.
Olivier Dussopt : «Le projet de loi est allé au bout de son cheminement démocratique»
Répondant à la question d’une sénatrice, le ministre du Travail a soutenu à l’instar d’Emmanuel Macron tout à l’heure, que «le projet de loi portant réforme des retraites est allé au bout de son cheminement démocratique». Olivier Dussopt a par ailleurs salué «le travail des forces de police et de gendarmerie» pour leur action de maintien de l’ordre face aux manifestations des opposants à la réforme.
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Les violences «ne sont pas excusables», estime Borne
Interpellée au Sénat, lors des questions d’actualité au gouvernement, sur les «exactions de la police» lors des dernières manifestations spontanées contre la réforme des retraites, Élisabeth Borne a estimé que «les violences (n’étaient) pas excusables», tout en rendant «hommage à nos policiers et nos gendarmes pour leur engagement».
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À Lyon, la CGT coupe l’électricité aux élus régionaux
À Lyon, la CGT a annoncé avoir coupé l’électricité de l’Hôtel-de-Région. La région confirme qu’il y a bien eu une coupure d’alimentation électrique sans impact sur les activités, les générateurs de secours ayant pris le relais et la coupure ayant eu lieu entre midi et deux. Le retour à la normale est intervenu rapidement après intervention des équipes d’Enedis.
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Marine Le Pen accuse Macron d’avoir «conforté le sentiment de mépris» des Français
Marine Le Pen a estimé mercredi que le président Emmanuel Macron, «un homme de plus en plus seul», avait «conforté le mépris» des Français,après son entretien sur TF1 et France 2.
La patronne des députés RN à l’Assemblée nationale a reproché au président d’avoir accordé cet entretien à 13H et d’avoir ainsi «défié symboliquement la France qui travaille (et) confortant ainsi le sentiment de mépris». «Il dit qu’il respecte, mais il insulte. Tous les Français, tout le temps», a-t-elle ajouté, accusant notamment le président «d’anti-parlementarisme».
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Bruno Retailleau fustige «l’impuissance politique» d’Emmanuel Macron
«En contournant le Parlement dont il a peur parce qu’il y est minoritaire, le président de la République avoue son impuissance politique» a déclaré sur Twitter le président du groupe LR au Sénat.
Sur l’immigration, Bruno Retailleau a ajouté : «Emmanuel Macron renonce à un projet de loi (…) qui est l’un des problèmes majeurs de notre pays. À la place, des petits textes à la découpe qui ne règleront rien (…) comme d’habitude».
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Raquel Garrido veut «la démission d’Emmanuel Macron»
«C’est de la démission d’Emmanuel Macron dont il est question maintenant, en plus du retrait de la réforme des retraites», a déclaré Raquel Garrido au micro de BFMTV après l’intervention d’Emmanuel Macron.
Manifestations : Amnesty alerte «sur le recours excessif à la force et aux arrestations abusives»
L’ONG Amnesty International s’alarme du «recours excessif à la force et aux arrestations abusives» dénoncé lors des manifestations en France contre la réforme des retraites, et appelle les autorités à «assurer la sécurité des manifestants».
L’ONG demande également aux autorités françaises «l’interdiction de l’utilisation des grenades de désencerclement», au vu de la «dangerosité de ces armes dont les projectiles frappent de façon aléatoire les personnes».
…. à suivre
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