Emmanuel Macron
- Politique
- Emeutes après la mort de Nahel M.
Depuis le début de la crise, Emmanuel Macron a tenté de rester sur une ligne de crête. Le chef de l’Etat attend un retour au calme pour effectuer un déplacement ou prendre la parole de façon un peu plus solennelle.
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Appels réguliers à sa première ministre, Elisabeth Borne, et à son ministre de l’intérieur, Gérald Darmanin, messageries instantanées ouvertes sur ses téléphones, échanges directs avec des maires… Pendant deux jours, Emmanuel Macron a vécu suspendu aux alertes, aux incendies et aux pillages. « Jusque très tard les nuits », glisse un de ses conseillers.
Voulant rester « agile » et « souple », désireux surtout ne pas donner l’image d’un chef s’envolant à l’étranger, le président de la République a annulé sa visite d’Etat en Allemagne. Dimanche, au moment où il aurait dû prendre l’avion, il tenait un « point de situation » entouré de ses principaux ministres. Un week-end sur le qui-vive donc.
Un week-end où l’Elysée a surtout voulu montrer l’image d’un Emmanuel Macron à la manœuvre. Samedi, le chef de l’Etat a « demandé » au ministre de l’économie, Bruno Le Maire, de recevoir les commerçants et restaurateurs. Dimanche, il a « demandé » à sa cheffe du gouvernement de se rendre à L’Haÿ-les-Roses (Val-de-Marne).
Deux jours aussi pour réfléchir à la meilleure façon de sortir de ce
…. à suivre
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