Jean-Baptiste Mullon, vice-président de la Fédération française d’échecs, annonce à «Libération» que la France ne respectera pas le bannissement des personnes transgenres.
Un véritable renversement de situation. La Fédération internationale des échecs (Fide) a pris le milieu par surprise en publiant lundi 14 août un communiqué dans lequel elle interdit la participation des joueuses d’échecs transgenres aux compétitions féminines mondiales. Si la question de l’inclusion des sportifs transgenres se cristallise ces derniers mois autour de la natation, du cyclisme ou encore de l’athlétisme, les échecs, au contraire, sont une discipline sportive où la performance physique n’est pas de mise. Alors pourquoi une telle décision ? Certes la Fide, fondée en 1924 à Paris, est aujourd’hui présidée par un ancien vice-premier ministre russe, Arkadi Dvorkovitch. Et le régime de Poutine qui mène actuellement une croisade contre les personnes transgenres, a récemment interdit les transitions. La Fide a donc préféré reléguer les femmes transgenres dans une catégorie ouverte, en attendant une nouvelle réglementation sur la question, dont l’élaboration pourrait durer deux ans. Jean-Baptiste Mullon, vice-président de la Fédération française des échecs, se désolidarise de cette décision, et ne compte pas appliquer l’interdiction aux compétitions nationales.
Le communiqué de la fédération internationale a surpris, dans un monde des échecs où la question de l’inclusion des joueur
…. à suivre
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