Jean-Luc Mélenchon
Il a fêté sa première année à la tête du Rassemblement national d’une drôle de manière. « Je ne crois pas que Jean-Marie Le Pen était antisémite ». D’une phrase, Jordan Bardella a plongé son parti dans une énième polémique sur son sulfureux passé. Interrogé dimanche dernier sur BFMTV sur l’antisémitisme du fondateur du Front national, l’actuel président du RN a préféré botter en touche : « Je ne sonde pas les cœurs et les reins, mais je ne le crois pas », a-t-il estimé, tout en se déclarant en total désaccord avec ces positions. Dans la foulée, le gouvernement et les autres partis d’opposition ont contesté la présence de son mouvement à « la marche civique » contre l’antisémitisme, prévue ce dimanche à Paris.
Jean-Luc Mélenchon Les élus RN bien embêtés sur les plateaux
Cette sortie de route arrive au plus mal, tant le mouvement s’efforçait ces dernières semaines de se présenter comme le « meilleur bouclier des Français de confession juive » face à l’islamisme, étape considérée comme essentielle dans sa stratégie de normalisation. La déclaration de Jordan Bardella a ainsi remis le focus sur les nombreuses déclarations antisémites de Jean-Marie Le Pen, qui lui ont valu d’être condamné par la justice à plusieurs reprises : le « point de détail » concernant les chambres à gaz, ses attaques verbales contre des journalistes juifs en plein meeting, le « Monsieur Durafour crématoire » adressé à un ministre.
Et cette semaine, nombre d’élus Rassemblement national ont connu bien des peines pour qualifier les anciens dérapages du « Menhir », pourtant exclu par Marine Le Pen en 2015. « Je ne connais pas Jean-Marie Le Pen… je ne veux pas qu’on s’enferme dans un
…. à suivre
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